lundi 5 novembre 2007

Interruption pour une durée indéterminée, peut-être définitive....

Source :moi-même
Date de survenance :entre le 05 et le 20 novembre 2007
Date de première publication sur Internet :05 février 2008

Texte intégral :
(ce message aurait dû être rédigé mi-novembre 2007...mais la motivation n'y était pas puis j'ai eu diverses autres contrariétés...)

Les détails sont disponibles sur "La Gazette de Kolwezi", par laquelle tout a commencé !

Concernant le Katanga, outre l'épidémie de choléra qui s'étend, je signale que la rage frappe de plus en plus : voir sur radio Okapi...

vendredi 2 novembre 2007

A quand le déclenchement d'une véritable alerte sanitaire pour contrer l'épidémie galopante de choléra ? Où restent Katumbi et consors ?...

Source : Radio OKapi
Date de survenance : 02 novembre 2007...et avant, et sans doute après...
Date de première publication sur Internet : 03 novembre 2007

Texte intégral :
Lubumbashi: 1.000 cas de choléra en 6 semaines dans la province.

Ces statistiques sont publiées par MSF Belgique depuis ce vendredi.

Il faut des stratégies pour stopper la propagation vers Lubumbashi, estime le coordonnateur de cette ONG internationale, rapporte radiookapi.net

Un seul décès a été enregistré jusque-là.

D'après le MSF, la prise en charge de patients se fait en dehors de la ville.
Cela, pour éviter la propagation de l’épidémie au centre de Lubumbashi.

Aussi, la prise en charge des malades en dehors personnes atteintes en dehors du chef-lieu de la province du Katanga, permet-elle, indique la même source, l’accès aux soins des personnes vivant sur l’axe Kasenga-Lubumbashi.

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Note du collecteur :

1/pas de trace de cette nouvelle sur le site Internet de MSF Belgique, que ce soit en français ou in het Nederlands !...

2/il y a quelques jours, un article consacré à l'apparition du choléra à L'shi a été publié sur "La Gazette de Lubumbashi"...
Il y était mentionné que la maladie y avait déjà fait 3 morts (et non 1 seul, ailleurs au Katanga !...)

Il y était mentionné aussi que Floribert avait organisé une réunion des principaux responsables (administratifs, chefs de quartiers, etc.) pour juguler cette menace !
Initiative louable, qui le fait (un peu) remonter dans mon estime.

4/MAIS, il y était aussi exposé, en gros, que "on ne tient pas à alerter la population sur ce danger, car on ne veut pas créer de panique" !!!!
Ha oui ?
"On" veut d'abord compter les victimes par dizaines, centaines, milliers ?...
C'est HONTEUX !!!!!

Que font donc Katumbi (responsable du Katanga, tout entier, je le répète), les ministres et députés provinciaux (responsables, eux aussi, au niveau de la province, toute entière; je le répète, aussi) ?...

Lien vers le texte original, intégral

La délégation syndicale de la Direction Générale des Impôts (DGI) Katanga désapprouve le programme des réformes entreprises pour les provinces !

Source :Radio Okapi
Date de survenance : 02(?) novembre 2007
Date de première publication sur Internet : 03 novembre 2007

Texte intégral :
Lubumbashi: Impôts, le syndicat de la DGI contre les réformes.

La délégation syndicale de la Direction Générale des Impôts (DGI) Katanga désapprouve le programme des réformes entreprises pour les provinces.

Ces réformes consistent notamment en l'installation dans les directions provinciales des Centres des impôts spécifiques pour chaque catégorie de contribuables, rapporte radiookapi.net

Pour le syndicat de la DGI/Katanga, ces changements vont à l'encontre des intérêts des agents.

Mais le directeur provincial des impôts, Dieudonné Lokadi Moga rassure et indique que ces nouvelles structures font parties de la DGI.

Il donne des précisions sur leurs attributions:
"Au niveau de chaque province, on a instauré un interlocuteur fiscal unique pour chaque contribuable :

- Les contribuables dont le chiffre d'affaires annuel dépasse le seuil de 400.000 US$, relèvent de la Direction des Grandes entreprises,

- ceux dont le chiffre d'affaires est situé entre 50.000 et 400.000 US$, relèvent des centres des impôts.

- Et ceux dont le chiffre d'affaires est situé entre 10.000 et 50.000 US$, relèvent des centres d'impôts synthétiques,

- tandis que ceux dont le chiffre d'affaires annuel n'atteint pas 10.000 US$, la DGI s'en dessaisit au profit des entités administratives décentralisées pour être soumis à la patente ".

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mercredi 31 octobre 2007

Relance des activités touristiques au Katanga ?...Timide, timorée et guère professionnelle (désolé, Madame...) !

Source : Radio Okapi
Date de survenance : 31 octobre 2007
Date de première publication sur Internet : 03 novembre 2007

Texte intégral :
Lubumbashi : relance des activités touristiques de la province.

Un convoi des touristes belges a quitté Lubumbashi ce mercredi pour le site touristique de Kyubo, situé à 250 km au nord-ouest de Lubumbashi.

La ministre provinciale du Tourisme, Thérèse Lukenge Kapibwe parle du réveil de son secteur, rapporte radiookapi.net

Le convoi belge prévoit, notamment, une visite au village de Bunkeya à 200 Km de Lubumbashi.

D’autres touristes belges ont annoncé leur visite du parc des Kundelungu en juillet prochain, a fait savoir la ministre Lukenge, ajoutant que les conditions de transport, de sécurité et d’accueil pour accéder à ce site sont garanties.

« Il y a un tourisme local qui doit se réveiller aussi, nous devons apprendre à nos enfants, non pas seulement la géographie dans les livres, mais aussi par le tourisme », a-t-elle déclaré, soulignant que le tourisme participe à l’éducation.

« Je demande aux Katangais d’aller aussi visiter les chutes de Kirono.
On ne va pas laisser le tourisme aux étrangers
», a encore lancé la ministre provinciale.

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Note du collecteur :
Madame la Ministre me semble bien optimiste et vite contente d'elle, de la situation !

Lors du salon "Tourisme autrement", qui a eu lieu à Bruxelles les 12-13-14 octobre dernier (voir "La Gazette de Lubumbashi"), elle n'a guère convaincu les visiteurs du stand de la province du Katanga !

"Il y a la sécurité à L'shi et au Katanga !
La preuve(!), nous sommes ici
" !...


Quelques infos fournies sur le zoo de L'shi...mais 3 fois rien, globalement !

Concernant "Lubumbashi 2010" (ou "Lubumbashi2010"), année du centenaire officiel de Lubumbashi, la SEULE "action" prévue est la construction de 2 stades de football...pour aider l'Afrique du Sud dans l'organisation de SON championnat du monde de football, qui a aussi lieu en 2010 !!!!!!!!!!!!!

De plus, Madame le Ministre, fidèle(!) en cela au comportement de TOUS les "responsables" politiques congolais et katangais, néglige de répondre aux courriels lui envoyés !

Pour aider autant que faire tout qui voudrait entrer en contact avec elle, voici ses coordonnées :

(Madame son excellence) Thérèse Lukenge Kapwibwe Mwenze

Ministre des Sports, Loisirs, Environnement et Tourisme de la Province du Katanga de la République Démocratique du Congo.

Téléphones + SMS (GSM) :
+ 243 (0) 81 408 6780 et +243 (0) 99 536 7728

Courriel (privé ?):
thereseluk"arobase"yahoo"point"fr

(Madame la Ministre m'a aussi communiqué sa soi-disant adresse électronique professionnelle : minislet"arobase"yahoo"point"fr ...qui après avoir accepté 2 messages, a rejeté le 3ème : "adresse incorrecte, inexistante" !...

No comment.)

Tout cela n'est pas encore l'adresse électronique (email, courriel) du gouverneur (ou gouvernorat) du Katanga, de Moise Katumbi Chapwe !

Mais bon, peut-être quelqu'un parviendra-t-il à convaincre Madame la Ministre de la lui donner...et lui (ou elle) daignera en faire profiter le restant de l'humanité ?

A ce jour, toujours aucune trace du fameux site de la province du Katanga, annoncé par le ministre provincial des infrastructure il y a des semaines, des mois...!

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mardi 30 octobre 2007

Accords provinces du Gauteng (RAS) et du Katanga (RDC),autre version : intention de jumelage sans trace d'investissements, ni de milliards de US$ !...

Source : APAnews
Date de survenance : 30 octobre 2007
Date de première publication sur Internet : 01 novembre 2007

Texte intégral :
Jumelage entre la province congolaise du Katanga et celle sud-africaine du Gauteng.

APA Lubumbashi (RD Congo)

La province congolaise du Katanga et celle sud-africaine du Gauteng ont signé un accord de jumelage ce mercredi à Lubumbashi, capitale provinciale du Katanga, a appris APA.

La déclaration d’intention de jumelage, signée par le gouverneur du Katanga, Moise Katumbi Chapwe, et celui du Gauteng, Mbazima Shilowe, vise à promouvoir des échanges commerciaux et les relations de coopération entre les 2 provinces considérées comme les locomotives du développement dans leurs pays respectifs.

M. Katumbi Chapwe, a indiqué que cette déclaration d’intention de jumelage est un atout majeur pour la relance de l’économie de la province du Katanga et ouvre une page de la coopération Sud-Sud.

Il a vanté les atouts du Katanga, notamment les potentialités naturelles de cette province dont le sous-sol est riche de minerais de toutes sortes.
Le Katanga possède aussi des atouts en matière environnementale, notamment une flore abondante, une faune diversifiée et plusieurs espèces de poissons.

Pour sa part, M. Mbazima Shilowe, s’est déclaré satisfait de l’accord de jumelage qu’il a situé dans le cadre de l’application des accords de coopération bilatérale signés en août dernier par les présidents Joseph Kabila Kabange de la RDC et Thabo Mbeki de la République sud-africaine.

Il a souhaité que cet accord puisse apporter à court terme des solutions dans le cadre de la lutte contre la pauvreté, l’accès de la population à l’eau potable et à l’électricité et promouvoir l’éducation dans la province du Katanga.

M. Mbazima Shilowe a invité les hommes d’affaires du Gauteng qui ont effectué avec lui le déplacement du Katanga, a saisir cette opportunité pour examiner avec leurs collègues congolais les possibilités d’investir dans différents domaines au Katanga.

Les 2 délégations ont ensuite visité des entreprises minières et le site où sera érigé le nouveau quartier commercial et industriel de la Luanao, qui comportera des bâtiments modernes, réalisés grâce l’expertise sud-africaine.

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Note du collecteur :
1/une fois de plus, APA "s'emmêle les dates" !
La rencontre eu lieu mardi 30 et non mercredi 31 octobre 2007 !

2/ ici, on mentionne juste la signature d'un accord...d'INTENTION de jumelage des 2 provinces et l'incitation des sud-africains à investir au Katanga...

3/mais nulle trace des investissements soi-disant décidés, programmés pour un montant de 2,2 milliards US$...selon l'article dithyrambique ("coupé" ?...) du "Potentiel" !
Trop petits, passé inaperçus ?...

Mots-clefs auxilaires : RSA, mall, Gran Luano

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Communiqué officiel du gouvernorat du Gauteng sur l'accord de coopération province de Gauteng (RAS) - province du Katanga (RDC)! In English...

Source :site officiel de la RAS; "Office of Premier, Gauteng Provincial Government"
Date de survenance :30 octobre 2007
Date de première publication sur Internet :31 octobre 2007

Texte intégral :
Gauteng signs co-operative agreement with Democratic Republic of Congo (DRC) province.

The Premier of Gauteng Mbhazima Shilowa has signed an agreement with the Governor of the Katanga province Moise Katumbi Chapwe to promote trade and investment between the 2 provinces.

The declaration of intent, signed during a visit by the Premier to the Katanga province on Tuesday, 30 October 2007, proposes a twinning arrangement between the 2 economic powerhouses and co-operation to promote economic development, science, technology, sport, culture, education and health.

It also envisages exchanges in expertise to build skills capacity in the Katanga province and training for administrative official.

The Premier describes the signing of the agreement as "the beginning of a journey to be travelled by the 2 provinces" to respond to the challenges of poverty, unemployment and underdevelopment.

The twinning agreement we are signing must be used attain these goals.

At the same time we must use the agreement to strengthen the structures of government," said Shilowa.

He said Gauteng and Katanga had important roles in the national life of the people in South Africa and the Democratic Republic of Congo.

If we want to grow the economy of South Africa, we have to grow the economy of Gauteng more. Similarly if we want to grow the economy of the Democratic Republic of Congo, we have to grow the economy of Katanga more," said Shilowa.

Governor Chapwe said the declaration of intent between the 2 provinces provided Katanga with a precious opportunity to realise its potential in tourism, agriculture, mining and electricity supply.

It marked the start of a new political era that will see the development of a new co-operative zone through the exchange of expertise in different fields.

He said his government intended to promote, in the best interest of its people, exchanges in health, education and the creation of small-scale enterprises to create employment and for the achievement of social stability.

The 2 leaders also agreed on the hosting of a trade and investment summit to expose investors in both provinces to investment opportunities and to provide a platform for the establishment of business linkages.

During his short visit, the Premier was taken on a tour of inspection to projects that South African companies were involved in.
These included projects in mining and in real estate.

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Note du collecteur :
voilà un exemple de site institutionnel !
Le Premier du Gauteng ou le président Mbeki ne pourrait-il offrir le code source ou du moins un "transfert de connaissances" à la province du Katanga , dont le site reste invisible ?

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Rapprochement du Katanga (ou de L'shi ?) de la province de Johannesburg : accord d'investissement sud'af au Katanga ( ou à L'shi?), jumelage en vue !

Source : digitalcongo.net, Le Potentiel, ???
Date de survenance : 30 octobre 2007
Date de première publication sur Internet : 31 octobre 2007

Texte intégral :
2,2 milliards US$ investis par les hommes d’affaires de Johannesburg au Katanga.

Le jumelage entre la province du Katanga et celle de Johannesburg (Afrique du Sud) est en marche.

Les premiers jalons ont été posés ce mardi 30 octobre dans la capitale congolaise du cuivre où la délégation sud-africaine, conduite par le gouverneur de cette riche province, a séjourné pendant quelques heures seulement.

Résultat :
les hommes d’affaires sud-africains ont signé, avec le gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi, un accord de coopération d’une valeur de 2 milliards 200 millions US$, destines à construire, notamment, 1.100 maisons d’habitations, un hôpital, un cercle récréatif et sportif, un lac naturel, un terrain de football, un hôtel de grand standing.

Le gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi Chapwe, ne dort pas sur ses lauriers. Conscient de défis majeurs qu’il doit relever relativement à son serment, il multiplie sans cesse des contacts utiles avec des partenaires étrangers pour la reconstruction de sa province et l’amélioration des conditions de vie des Katangais.
C’est ce sens qu’il a pris à bras-le-corps pour la réalisation des 5 chantiers du chef de l’Etat au Katanga.

Il nous revient du gouvernorat du Katanga qu’une délégation sud-africaine a effectué mardi ce 30 octobre un bref séjour (aller-retour) à Lubumbashi.
Elle était composée d’hommes d’affaires ayant pignon sur rue en terre sud-africaine.
Pour la circonstance, celle-ci a été conduite par le gouverneur de Johannesburg lui-même.
Preuve de l’importance attachée à l’objet du déplacement.

Nos sources indiquent que les 2 parties ont, sans fioritures, signé un accord de coopération évalué à plus de 2 milliards US$.
Un investissement de haute facture librement consenti par les hommes d’affaires sud-africains sous l’encadrement du gouverneur de la province de Johannesburg et celui du Katanga.

Le rapprochement entre les 2 gouverneurs, note-t-on à Lubumbashi, n’est pas un fait du hasard.

Il procéderait de la maxime qui veut que ce qui se ressemble puisse s’assembler.
Johannesburg vaut pour l’Afrique du Sud ce que représente le Katanga pour la RDC.
2 provinces, les plus riches de leurs pays respectifs.

L’accord signé mardi à Lubumbashi est un sceau qui marque les jalons d’un jumelage qui conduira aux meilleures destinées les 2 poumons économiques du continent dont la renommée n’est plus à démontrer.

Pour ce premier pas, des domaines précis ont été cernés par cet investissement qui atterrit au moment opportun où le Katanga est en train de revêtir une nouvelle robe, celle du progrès, de la propreté et de développement.

Les hommes d’affaires sud-africains de Johannesburg se sont engagés à construire 1.100 maisons d’habitation et un hôtel de grand standing.
Leur programme prévoit également la construction d’un hôpital, d’une école et d’un cercle récréatif.

Ce n’est pas tout.
La ville de Lubumbashi va changer de physionomie.
Il y sera aussi construit un lac naturel, à la sud-africaine, un terrain de football et celui de Golf, de standing international.

Il s’ensuit que les Katangais ne se sont pas trompés en jetant leur dévolu sur l’actuel gouverneur dont ils connaissent les œuvres avant son engagement en politique.

Naguère homme d’affaires prospère, Moïse Katumbi a élevé l’équipe du T.P. Mazembe au niveau professionnel ; ce qui est une première en RDC.
Ses réalisations dans le domaine social et humanitaire lui ont assuré une popularité qui a dépassé les frontières du Katanga et de la RDC.

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Note du collecteur :
1/ Désolé de ne pas avoir su déterminer s'il s'agit vraiment de journalisme ou de flagornerie : si on expurge tout ce qui est flatterie, que va-t-il rester ?...

2/ tout cela est très bien mais il ne s'agit que d'annonces, attendons les résultats concrets !

3/Quelqu'un pourrait-il réussir à expliquer à Katumbi qu'il est gouverneur du Katanga et non super-maire de Lubumbashi ????? (ni ministre national, par ailleurs)
Une fois de plus, il s'occupe intensément de cette ville, où beaucoup (voire tout ?) va "atterrir"...mais quid du "restant ( = 99% seulement) de la province ?...

Il semble que les ministres provinciaux, aux aussi, "oublient" qu'ils ont des prérogatives/missions/obligations au niveau de la province toute entière...

4/"une nouvelle robe, celle du progrès, de la propreté et de développement"....et la justice, on continue à l'oublier ?!...

5/je n'ose imaginer ce qu'il advenir de "Lubumbashi 2010", centenaire officiel de la ville, qui devrait être assumé et mené par le maire de la ville, et lui seul....
(Mais bon, le maire, Floribert, il n'est guère concerné par la mise en valeur de cette ville, comme j'ai pu le constater à mon grand effarement, en 2003.)

Comme Lubumbashi est quand même ma ville natale, j'ai entrepris, à ma petite échelle, avec mes faibles ressources, de contribuer, moi aussi, à "Lubumbashi 2010".

Mais, moi, valablement, avec de la consistance et pour mettre en valeurs la ville et ses habitants, pas ses "responsables" politiques ou autres.

Une lushoise, déjà, a déjà marqué son intérêt.
Par contre, un lushois d'origine, de plus en plus connu, m'a répondu par un silence dédaigneux.
Comme Katumbi, père et fils.

6/Si quelqu'un pouvait "motiver" Katumbi à mettre en ligne ses coordonnées professionnelles (où donc reste le fameux site de la province de Katanga???????), cela satisferait beaucoup de monde !

Je répète que, chaque jour, on vient sur mes sites/blogs en cherchant ses coordonnées, celles d'un ministre, d'un député provincial, etc. !

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samedi 27 octobre 2007

Conclusions du séminaire consacré au développement (urgent !) du Katanga...et "renaissance" du CSK !!!!!!!

Source : APAnews
Date de survenance : 27 octobre 2007
Date de première publication sur Internet : 27 octobre 2007

Texte intégral :
Il y a urgence à développer le Katanga, estiment des experts.

APA-Lubumbashi, (RDC)

La province congolaise du Katanga, sud-est de la République démocratique du Congo (RDC), riche et prospère, est assaillie de contraintes qui nécessitent un plan de développement d’urgence, ont prôné ce samedi des experts réunis dans la ville de Lubumbashi.

Au terme de 3 jours de travaux, les experts, auxquels se sont joints les députés provinciaux et les intellectuels, ont élaboré une nouvelle feuille de route pour le développement du Katanga au cours de la conférence sur le développement intégral de cette province tenue à Lubumbashi.

Près de 300 participants, invitées par l’Assemblée provinciale du Katanga ont suivi des exposés touchant au vécu de la population locale et aux contraintes du développement de cette province dotée d’immenses potentialités naturelles mais dont les habitants vivent dans une misère indescriptible.

Ils ont défini des actions prioritaires sous l’égide du gouvernement provincial en identifiant plusieurs secteurs susceptibles d’amorcer le décollage socio-économique du Katanga avec un impact positif sur la vie des populations.

Ces actions concernent :
- la réhabilitation et la construction d’infrastructures sociales de base (routes, ponts, écoles, hôpitaux),
- l’accès à l’eau potable, à l’électricité et aux soins médicaux de qualité,
- la scolarisation des enfants,
- une meilleure justice,
- la réorganisation de l’exploitation minière.

Ils ont également suggéré la relance de l’agriculture à travers cette feuille de route élaborée au cours des travaux, mettant sur pied un Comité Spécial du Katanga (CSK) en vue d’assurer le suivi et l’évaluation au bout d’un an.

Les participants exigent du gouvernement central de la RDC la retenue à la source par les provinces de 40% des recettes générées pour le compte du trésor public permettant à celles-ci de s’impliquer dans la réalisation du programme quinquennal de développement appelé "les 5 chantiers du chef de l’Etat ».

Les assises de Lubumbashi ont bénéficié du concours financier du COPIREP (Comité de pilotage de la Réforme des entreprises publiques) une structure d’exécution des projets initiés par la Banque Mondiale.

Avec 495.000 Km2 et une population estimée à 8.000.000 d’habitants, le Katanga est considéré comme le poumon économique de la RDC, du fait de ses immenses ressources minières : cuivre, cobalt, zinc, et une hydrographie, une flore et une faune généreuses.

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Note du collecteur :
- "des actions prioritaires" : lesquelles ?
- "identifiant plusieurs secteurs susceptibles d’amorcer le décollage"...où restent donc :
1/ le tourisme ou plutôt l'industrie touristiques qui fait les beaux jours de tant de pays, y compris africains, y compris ceux qui disposent d'une industrie minière florissante (Afrique du Sud...) ? Qu'en pense Madame la ministre provinciale du tourisme ????????
2/ les activités manufacturières, de production d'équipements, objets et produits, même et surtout basiques ???????

Enfin, pourquoi appeler "Comité Spécial du Katanga", la structure "chargée d'assurer le suivi et l’évaluation" de ce séminaire ?!...

Les participants ignorent-ils donc que ce CSK a existé de 1900 à 1960 et son rôle ?...

D'ici quelques semaines, je mettrai diverses documentations en ligne (sur www.katanga.ws, le portail généraliste et fourre-tout consacré au Katanga que je prépare depuis des années...ws = web site).

Lien vers le texte original, intégral

jeudi 25 octobre 2007

Le Katanga, l'Assemblée provinciale ne méritent-ils pas mieux que Kyungu, non pas émule de Mandela mais Milosevitch au rabais ?...

Source :digitalcongo.net, Le Phare
Date de survenance :25 (?) octobre 2007
Date de première publication sur Internet :29 octobre 2007

Article (et commentaires) à découvrir sur "La Gazette de Kolwezi" :
La Gazette de Kolwezi
www.kolwezi.info: L'Assemblée nationale veut stopper Kyungu, "le Milosevitch du Katanga" qui relance la haine et la prédation à Kolwezi ! Que font Katumbi,Kabila ?


Après sa tentative de putsch pour prendre la présidence de l'UNAFEC (voir "La Gazette de Lubumbashi", vu que cela s'est passé à L'shi), et avec ceci, Kyungu est-il encore digne d'occuper la présidence de l'Assemblée provinciale, de représenter en quoi que ce soit le Katanga, être présent sur la scène politique congolaise ?...

lundi 22 octobre 2007

Les députés provinciaux réfléchissent sur l'après cuivre ! Bululu : "Développement : d’abord la réflexion, la conception et ensuite le programme" !

Source :Radio Okapi
Date de survenance : 22 octobre 2007
Date de première publication sur Internet :24 octobre 2007

Texte intégral :
Lubumbashi : les députés du Katanga réfléchissent sur l'après cuivre.

Ces parlementaires participent depuis ce lundi à un séminaire sur le développement intégral du Katanga.
Séminaire organisé par l’Assemblée provinciale, en partenariat avec le Copirep (Comité de pilotage de la réforme des entreprises publiques), rapporte radiookapi.net

Pour le professeur Lunda Bululu, l’un des participants, le Katanga a beaucoup misé sur les mines comme base de son développement en négligeant d’autres secteurs.

Pourtant, ajoute t-il, les minerais s’épuiseront un jour.
Il propose donc d’autres secteurs de développement dans le Katanga :

« Le développement est toujours global.
Il comprend plusieurs secteurs.

Le gouvernement peut mettre l’accent sur tel ou tel autre secteur.
De toutes les façons, les minerais, ça s’épuise.

Mais l’agriculture ne s’épuise pas.
Donc autant nous nous occupons de mines, autant nous devons mettre un accent sur l’agriculture.

Le démarrage du développement suppose qu’il ait d’abord la réflexion, la conception et ensuite établir le programme, pour savoir quand telle opération pourra être effectuée ou non.
»

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Note du collecteur :
Enfin, une action et un avis qui contribuent à "construire (durablement, vraiment) le futur " !

Dommage que l'on apprenne ceci APRÈS le début des travaux.
Et que les coordonnées de ce professeur (et honorable, me semble-t-il) Bululu soient inconnues, comme celles de tous les "responsables politiques" (?) de la province !

Sauf la ministre et le député provincial élu de Lubumbashi, rencontrés au salon "tourisme autrement", à Bruxelles, les 12 et 14 octobre dernier...
Qui n'ont guère soufflé mot de ce séminaire, ni de leurs actions ou activités, d'ailleurs !


Je mettrai leur coordonnées et celles de tous les "responsables politiques" congolais (quelle que soit leur position, leur localisation), sur le site (ou le blog) www.congo-kinshasa.org, d'ici le 1er novembre !

J'en appelle à la collaboration de tous et toutes...
Beaucoup de personnes cherchent ces coordonnées électroniques et téléphoniques(en particulier
mais pas uniquement !)celles du gouverneur (ou gouvernorat) du Katanga !...

Où reste donc le fameux site Internet de la province du Katanga, annoncé il y a des semaines et des semaines par le ministre provincial des infrastructure "pour dans 2 semaines" ?
Si on a besoin d'aide dans le domaine Internet, je réponds "Présent" !
Beaucoup le savent, à L'shi !

Lien vers le texte original, intégral

samedi 20 octobre 2007

Selon les autorités provinciales, l’épidémie de choléra apparue à divers endroits du Katanga il y a 2 semaines est maîtrisée...

Source :APAnews
Date de survenance :20 octobre 2007
Date de première publication sur Internet :21 octobre 2007

Texte intégral :
L’épidémie du choléra maîtrisée au Katanga, selon les autorités.

APA-Lubumbashi (RD Congo)

L’épidémie de cholera qui a été déclaré dans certaines villes et cites de la province du Katanga (Sud Est de la RDC) depuis 2 semaines, vient d’être maitrisée grâce a une prise en charge et l’isolement des personnes atteintes de cette maladie.

M. Edmond Mbaz A Mbang, porte-parole du gouvernement provincial du Katanga a fait cette déclaration à la presse dans le compte rendu de la réunion du conseil des ministres tenu samedi à Lubumbashi sous la présidence du gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi Chapwe.

La prise en charge rapide des malades a été rendue possible grâce à une intervention du gouvernement central de la RDC qui a envoyé a Kasenga un lot de 7 tonnes de médicaments et de l’autorité provinciale qui a suivi cet exemple dans un élan de solidarité nationale.

Il a indiqué que le gouvernement provincial qui s’est félicité de la manière rapide dont l’épidémie a été maitrisée a chargé le Dr Augustin Ilunga Ndjoloko, ministre de la Santé Publique, de poursuivre la campagne de sensibilisation et d’information de la population sur les mesures préventives à observer pour éviter la propagation de l’épidémie.

Sans donner un quelconque bilan de l’épidémie, M. Edmond Mbaz A Mbang a indiqué que le pire a été évité face au danger que représentait cette terrible maladie.

Deuxième métropole de la RDC et capitale de la province du Katanga, Lubumbashi a enregistré la semaine dernière près d’une vingtaine de cas de choléra dont 3 décès.

Lubumbashi est une ville en pleine explosion démographique avec une population estimée à plus 1,5 millions d’habitants dont l’accès à l’eau potable est déficitaire.

Lien vers le texte original, intégral

jeudi 18 octobre 2007

Appel de RRN/Katanga contre la spoliation des forêts classées au profit de sociétés minières ! Etat de Droit, la RDC , surtout au Katanga ?...

Source : groupe Yahoo! clubwalco-AC, RRN/Katanga
Date de survenance :18 octobre 2007
Date de première publication sur Internet :23 octobre 2007

Texte intégral :
RESEAU RESSOURCES NATURELLES
RRN/ KATANGA
Point focal : PREMI Congo
737, avenue Kasavubu, Commune de Lubumbashi. Mail : premicongo@yahoo.fr
Tél. 243814080800

COMMUNIQUE DE PRESSE N° 001/RRN/PF/KAT/07

SPOLIATION DES FORETS CLASSEES AU PROFIT DE L’EXPLOITATION MINIERE DANS LA PROVINCE DU KATANGA.

Le réseau ressources naturelles, point focal du KATANGA attire l’attention de la population du KATANGA et de l’opinion publique sur les cas fréquents de spoliation des forêts classées de la Province au profit de l’exploitation minière.
Les exemples les plus récents sont ceux de la forêt classée de KIMBEMBE et de la réserve faunique de KANDO dans le District de Kolwezi.

La forêt de KIMBEMBE au nord de la ville de Lubumbashi est un périmètre de reboisement de l’Etat planté par le Comité Spéciale du Katanga et classée par l’ordonnance N°36/AGRI du 16 février 1945.

Pour l’information du public, le code forestier appelle « forêt classée », des forêts faisant partie du domaine public de l’état.
On place dans cette catégorie, les parcs, les jardins botaniques et zoologiques, les forêts urbaines ou les périmètres de reboisement de l’Etat (articles 12 et 13 du code forestier).

A la suite de tout ce que le pays a connu comme tribulations ces dernières années, à savoir la crise multiforme, la guerre, avec comme corolaire la déliquescence des structures de l’Etat, les sapins qui constituaient le principal peuplement de cette forêt de plus de 3.000 hectares avaient été coupés et vendus comme bois de menuiserie, au vu et au su de tout le monde d’ailleurs.

Mais la forêt avait été laissée à la régénération naturelle par les services du Ministère de l’environnement eaux et forêts.
Une pépinière avait même était montée pour l’enrichissement de cet espace.

L’opinion se souviendra également qu’il n’y a pas très longtemps, le gouvernorat de province avait décidé la délocalisation du cimetière de KIMBEMBE, situé sur le même site pour protéger la nappe phréatique qui occupe toute cette partie de la région, jusqu’au niveau du Monastère de KISWISHI.

Sur ce Site se trouve également 2 stations de pompage de la Régie de distribution d’eau (REGIDESO) à savoir la station « Université de Lubumbashi » et la station « Kasapa » ces 2 stations alimentent toute la partie nord de la ville de Lubumbashi en eau potable.

La surprise de la population de la ville de Lubumbashi a été grande lorsqu’on a vu des entreprises de traitement de minerais s’y installer.

Les habitants de Lubumbashi ont également été médusés par le fait que la décision de délocalisation de ces entreprises ordonnée par le Maire de la ville en date du 13 août 2007 ait été ignorée par les concernés, défiant ainsi l’autorité municipale.

Notre inquiétude ici est à la fois d’ordre légal et écologique.
Sur le plan légal, nous rappelons à tous que les forêts classées font partie du domaine public de l’Etat et sont de ce fait inaliénable.

Sur le plan environnemental, nous nous soucions de la nappe phréatique qui va s’enfoncer d’avantage avec le déboisement du terrain et nous nous posons également des questions sur les risques de pollution tant de la nappe que des installations de la REGIDESO, situées sur le même site et qui peuvent être contaminées par le souffre qui sera dégagé par les hauts fourneaux en construction.

Le site de la basse KANDO quant à lui est situé dans le DISTRICT de KOLWEZI, à côté du parc d’UPEMBA.
C’est une réserve de faunique crée par l’arrêté N°52/48 Chasse du 27 mars 1957.

Tout dernièrement, le 07decembre 2006, le Ministre de l’environnement, conservation de la nature eaux et forêts a signé l’arrêté portant révision de l’arrêté du 27 mars 1957.
Juridiquement donc, le domaine de la basse KANDO est encore à ce jour une réserve totale de chasse.

Comment expliquer dès lors que les services compétents de l’Etat y attribuent des concessions aux sociétés minières ?

Les associations membres du RRN ont constaté que les entreprises minières dénommées « GROUPE BAZANO », « TENKE FUNGURUME MINING », « SEMEX », et « SOMIKA » s’y sont installées en faisant des sondages, des prélèvements des matériaux, des déboisements,…dénaturant ainsi la réserve.

Conséquence de cette intense exploitation, les pachydermes qui l’habitait ont fuit vers la ZAMBIE.

Ici aussi, la préoccupation est autant légale qu’écologique.
Sur le plan légal, comme au premier cas, une forêt classée a été spoliée.
Sur le plan écologique, voilà que notre pays la RDC perd des éléphants, qui sont désormais installés en ZAMBIE.

En plus, la déforestation fait rage alors que la désertification pointe à l’horizon.
Le RRN/KATANGA recommande donc :

1. Au gouvernement Provincial de délocaliser sans délais les sociétés minières installées dans ces deux forêts et d’exiger la réparation des dégâts causés, notamment la reforestation de l’espace de KIMBEMBE et une compensation de la part des sociétés incriminées dans l’affaire de la basse KANDO pour les éléphants perdus.

De prévenir les sinistres et catastrophes que le laisser aller actuel laisse présager, en ce qui concerne les retombées sur la santé des citoyens et sur l’environnement de manière générale.

2. A l’administration publique, en particulier les services de cadastre et d’environnement, d’arrêter de délivrer aux exploitants miniers des documents leur octroyant l’autorisation de s’installer dans les forêts classées ou sur des sites sensibles sur le plan écologique comme les nappes, sources d’eaux, ou autres réserves.

3. Aux exploitants miniers de respecter le prescrit du code minier, surtout en ce qui concerne l’étude d’impact environnemental, et le plan d’aménagement et de réhabilitation.
Qu’ils puissent également s’abstenir de s’installer sur les sites à problème.

4. A la population, d’augmenter de vigilance car elle risque fort d’être laissée pour compte.
En effet, les exploitants miniers emporteront avec eux les minerais, et les dividendes, en lui laissant un environnement dégradé et une santé précaire.

Fait à Lubumbashi le 18 octobre 2007

Pour le RRN/KATANGA

Christian BWENDA, (Point focal RRN, PREMI Congo, Lubumbashi)
Sabin MANDE, (Conseiller juridique RRN, OKA, Luena)
Stéphane BANZA, (APRONAPAKAT, Lubumbashi)
Joseph BUPE, (CEDHIAPS, Chefferie KAPONDA, Mimbulu)

mardi 25 septembre 2007

Suspension de la grève des enseignants "publics et conventionnés"...en attendant le 1er palier de Mbuti, à concrétiser par Gizenga dès octobre !

Source :APAnews
Date de survenance : (24 et) 25 septembre 2007
Date de première publication sur Internet :25 septembre 2007

Texte intégral :
Les enseignants du secteur public suspendent leur mot d’ordre de grève au Katanga.

APA Lubumbashi (RD Congo)
Les enseignants des écoles du secteur public et conventionné ont suspendu le mot d’ordre de grève déclenchée le 3 septembre dernier, au moment de la rentrée scolaire 2007-2008, pour raisons de revendication salariale, a constaté APA.

Les cours ont repris effectivement mardi après une journée d’hésitation lundi.

La suspension de la grève a été décidée le week-end par l’ensemble des syndicats du secteur de l’enseignement à la suite de la promesse du chef de l’Etat de satisfaire le premier pallier de l’accord de Mbuti à partir du mois d’octobre 2007.

Par ailleurs, carte blanche a été donnée aux syndicats par la base de continuer des négociations avec le gouvernement en vue de la suppression des zones salariales en RDC, mais aussi de trouver une solution à l’écart entre les salaires des enseignants de Kinshasa et ceux des provinces.

Les parents des élèves inscrits dans les écoles officielles et ceux du réseau conventionné ont exprimé leur satisfaction suite à la suspension de la grève des enseignants, invitant le gouvernement à respecter la promesse du chef de l’Etat pour le paiement du premier pallier de l’accord de Mbuti.

Un enseignant d’une école du réseau d’enseignement catholique qui a requis l’anonymat, a toutefois indiqué à APA que si le 1ier pallier de l’accord de Mbuti n’est pas appliqué comme promis, la grève reprendra en janvier 2008.

L’accord de Mbuti, signé en février 2004, n’a jamais été appliqué par le gouvernement central de la RDC qui évoque les difficultés de trésorerie.

La décision du gouvernement central de la RDC de supprimer les frais d’intervention ponctuelle (FIP), pris en charge par les parents, un palliatif pour couvrir les besoins de fonctionnement des écoles, n’a pas arrangé les enseignants qui y trouvaient leur compte, faute de bons salaires, rappelle l’enseignant interrogé par APA.

Lien vers le texte original, intégral

mardi 18 septembre 2007

Les politiques de RDC et Katanga attirent les investisseurs...que la justice doit sécuriser véritablement, surtout au Katanga !...

Source :Africo Resources, Le Potentiel
Date de survenance :18 septembre 2007
Date de première publication sur Internet :18 septembre 2007

"Texte intégral"...voir article numérisé !

Communiqué de Africo Resources, paru dans le journal de Kinshasa "Le Potentiel", ce 18 septembre 2007.

(commentaire du collecteur)
Ce commmuniqué met les plus hauts responsables politiques nationaux et provinciaux (président de la république, gouverneur du Katanga) face à leurs promesses - qui sont des engagements, vu leur position politique - aux investisseurs potentiels (en particulier, dans le secteur des mines) d'Afrique du sud et d'Australie, qu'ils ont respectivement "démarchés" tout dernièrement...

Les démêlés "(pseudo)judiciaires" d'Africo Resources, connus mondialement, sont exposés sur son site Internet, bilingue anglais-français (www.africoresources.com) et aussi, depuis quelques semaines, sur "La Gazette de Lubumbashi".

Certaines actions sociales d'Africo Resources ou plutôt de Swanmines s.p.r.l. sont exposées aussi sur son site, sur "La Gazette de Lubumbashi" et sur "La Gazette de Kolwezi".

Sawmines s.p.r.l. (75% des actions contrôlés par Africo Resources, 25% appartenant à la Gécamines) exploite le site de cuivre/cobalt "petit mais très riche" de Kalukundi, proche du village de Kisankala.


Cliquez sur l'image pour l'agrandir !

lundi 17 septembre 2007

Kinshasa : accords RDC-Chine : construction d'infrastructures diverses dans tout le pays,financée par l'octroi de concessions minières au Katanga !...

Source :mediacongo.net, ACP
Date de survenance :17 septembre 2007
Date de première publication sur Internet :18 septembre 2007

Texte intégral :
Protocoles d'accord pour le financement des infrastructures et la construction d'une autoroute au Katanga.

Le ministre d'Etat aux Infrastructures, travaux publics et reconstruction (ITPR), Pierre Lumbi Okongo et le directeur général du groupement des entreprises chinoises, ont signé ce lundi 17 septembre 2007 au Grand Hôtel Kinshasa 2 protocoles d'accord pour le financement des travaux de construction des infrastructures de base et la construction d'une autoroute reliant la ville de Lubumbashi à Kasumbalesa, évalués à 5 milliards de dollars américains.

Aux termes de l'accord sur la construction et la modernisation des infrastructures, il est convenu entre les 2 parties que la Chine va exploiter les mines congolaises dans la province du Katanga en contre-partie de son apport financier à la RDC.

Cependant, aux termes du 2ième accord, il est décidé de commun accord que la firme CREC va recouvrer son argent par le système de péage pendant un temps selon le modèle " Construire, exploiter et rétrocéder " (BOT).

Les protocoles d'accord signés entre la Chine et la RDC, a indiqué le ministre d'Etat Pierre Lumbi, concernent plusieurs domaines de la vie nationale notamment l'infrastructure, la santé, l'éducation, l'énergie, l'urbanisme et les mines.

Ils visent le développement de la RDC par l'utilisation de ses ressources pour le profit de la population à l'instar des autres pays d'Afrique, d'Asie et d'Amérique qui connaissent un développement remarquable dans leurs pays.

Les 5 milliards de dollars américains de la République populaire de Chine sont investis pour la construction du chemin de fer entre Kinshasa et Ilebo au Kasaï Occidental, la modernisation de la ligne Matadi-Kinshasa et Ilebo-Kananga-Mwene-Ditu et Lubumbashi-Sakania, soit 3.213 Km.

Dans le secteur des routes, il s'agit de la construction d'une autoroute qui reliera Lubumbashi à Kasumbalesa (98 Km) ainsi que de la construction des routes bitumées pour les tronçons routiers ci-après :
Likasi-Kolwezi (176 Km), Lubumbashi-Kasomweno-Kilwa-Pweto (526 Km), Pweto-Moba-Kalemie (433 KM), Kalemie-Fizi-Uvira (435 Km), Uvira-Bukavu (148 Km), Bukavu aéroport-Goma (175 Km), Goma-Beni et Beni-Kasindi (440 Km).

Le secteur routier concerne également les tronçons Beni-Komanda-Bunia (202 Km), Beni-Mambasa-Komanda-Mambasa (202 Km), Mambasa-Niania (226 Km), Niana-Bafwasende -141 Km) et Bafwasende-Kisangani (200 Km) soit un total cumulé de 3.402 Km.

Outre les routes nationales, les protocoles d'accord entre la RDC et la Chine concernent également la voirie des villes des provinces ainsi que la capitale soit 450 Km.

En vue de résorber la carence en institutions hospitalières, la coopération Chine-RDC va s'investir dans la construction de 31 hôpitaux de 150 lits équipés, d'un hôpital au centre-ville de Kinshasa, de 145 centres de santé à 50 lits équipés, de 2 universités et 5.000 logements sociaux pour un coût estimé à 6.500.000.000 $US.

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Le Général Major Padiri Mulenda, commandant de la 6ème région militaire (soit le Katanga) ordonne aux FARDC de quitter les exploitations minières !

Source : APAnews
Date de survenance : 17 septembre 2007
Date de première publication sur Internet : 18 septembre 2007

Texte intégral :
Les FARDC invités à quitter les sites d’exploitation minière au Katanga.


APA Lubumbashi (RDCongo)
Le Général Major Padiri Mulenda, commandant de la 6ème région militaire, correspondant à la province administrative du Katanga, a intimé l’ordre aux officiers et militaires des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) de quitter sans délai les carrières et autres sites d’exploitation minières de la province du Katanga sous peine de sanctions très sévères.

A l’occasion d’une prise d’armes, ce lundi, au terrain de parade militaire du camp Vangu à Lubumbashi, le général Mulenda a annoncé que des patrouilles seront désormais organisées par les services spécialisés de l’armée dans les carrières et mines pour mettre la main sur les éléments des FARDC qui ont élu domicile sur ces sites pour des raisons diverses.

il a motivé sa décision par le fait que la mission du maintien de l’ordre public, de la sécurisation des personnes et de leurs biens sur l’ensemble du territoire national est dévolue à la Police nationale et non aux unités combattantes des FARDC, qui elles, s’occupent de la défense de l’intégrité territoriale.

Depuis quelques mois, des éléments des FARDC bien armés sont au service des exploitants miniers qui leur offrent d’importantes primes pour assurer leur sécurité et celle de leurs activités au Katanga.

Cette situation s’explique par le fait que les carrières d’exploitation minière sont souvent le théâtre de bagarres rangées entre des groupes d’individus se disputant les filons les plus riches en hétérogénite.

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Katanga (tout entier ?...) : la CEI récupère les cartes d'électeurs égarées par leurs propriétaires...pour éviter de faire des duplicata !

Source :Radio Okapi
Date de survenance :17 septembre 2007
Date de première publication sur Internet :17 septembre 2007

Texte intégral :
Lubumbashi : la CEI récupère les cartes d'électeurs égarées.

La coordination provinciale de la CEI a lancé ce lundi matin l'opération de récupération des cartes d'électeurs égarées par les propriétaires et qui se retrouvent à différents endroits, a constaté radio okapi.net

Les membres du bureau provincial qu'accompagnent ceux de la section électorale de la Monuc font le tour des certaines maisons telles que celles de transfert d'argent, les banques et même les magasins où on pourrait trouver ces cartes.

La CEI compte identifier les propriétaires et pouvoir leur restituer au lieu de produire des duplicata.

Cette opération se déroule sur toute la province.

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mardi 11 septembre 2007

Empêché de remplir sa mission par des "patriotes" et sans réelle protection des autorités, le PAM réduit ses activités au Katanga...

Source : Afrique en ligne, panapress
Date de survenance : 11 septembre 2007
Date de première publication sur Internet : 11 septembre 2007

Texte intégral :
Le PAM annonce la réduction de ses activités au Katanga.

Kinshasa, RD Congo –

Le bureau du Programme alimentaire mondial (PAM) en RD Congo, a annoncé la réduction de ses activités dans la province du Katanga, suite à de multiples incidents survenus au cours des dernières semaines dans la région.

Dans un communiqué parvenu mardi à la PANA, l'agence onusienne fait notamment état de la réduction des vivres et autres biens de secours acheminés à travers une flotte inter-agences de 25 camions mise en place pour faciliter la livraison, dans les délais, de l'aide humanitaire aux personnes les plus démunies dans les zones excentrées de la province du Katanga.

Cette décision intervient suite aux multiples incidents survenus au cours des dernières semaines et dont les 2 derniers ont eu lieu sur les parcours Kalemie-Fatuma et Lubambashi-Kalemie.

Les camions transportant des vivres du PAM et du matériel du Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF) ont été arrêtés à des barrières érigées par des villageois ou des personnes habillées en civil qui prétendaient être des agents des services de renseignements ou de la Police nationale congolaise.

Le passage leur a été interdit sous prétexte que les Nations unies collaboreraient avec le Rwanda contre les intérêts de la RD Congo en leur transportant des armes et des vivres.

Le PAM déplore la persistance et la violence de ces tracasseries malgré les différentes démarches menées auprès des autorités et les informations diffusées à travers les médias sur les activités humanitaires du PAM en général et de la flotte de camions inter-agences en particulier.

Plus de 150 tonnes de vivres et 200 tonnes d'autres produits ont pu être livrés dans les délais dans les localités situées dans le triangle Kalemie-Lubumbashi-Moba au cours des derniers mois, près de 100.000 personnes anciennement déplacées ou réfugiées dans les pays voisins se réinstallent et doivent rebâtir leurs foyers dévastés dans ces zones.

La réussite de leur réintégration dans le système économique congolais dépend pour beaucoup de l'assistance humanitaire.

Pour le PAM, la pleine reprise des activités de la flotte de camions inter-agences ne pourrait être envisagée qu'une fois garantie la sécurité du personnel et du matériel roulant de cette flotte.

Le PAM fournit une aide à près de 100 millions de personnes, dont 61 millions d'enfants, dans plus de 80 pays.


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Beaucoup se penchent sur les contrats miniers conclus depuis 1997...à quand la clarté et l'équité, à quand un Etat responsable, respecté ?...

Source : Le Soft International
Date de survenance : 11(?) septembre 2007,..et avant, et après...
Date de première publication sur Internet :16 septembre 2007

Texte intégral :
En attendant le rapport de revisitation, certains contrats font jaser la place financière.

C’est le compte à rebours.
La commission de revisitation de contrats miniers mise en place en juin par le gouvernement devrait formellement rendre ses conclusions dans un «bref délai».
Son mandat était de 3 mois.

Si ses recommandations ne vont pas dans le sens souhaité par le public, la commission déjà sujette à caution, pourrait être discréditée.
L’Église catholique a fustigé le plus officiellement du monde la multiplicité des contrats miniers concédés aux privés ces dix dernières années - plus de 230 contrats.

Elle a menacé de mettre en place sa propre commission.
Le Forum de la société civile a tout récemment fait quelques recommandations sur la base des enquêtes de certaines ONG à propos de ces mêmes contrats.

Et comme si cela ne suffisait pas, d’autres scandales éclatent au grand jour, comme l’affaire Boss Mining qui aurait rabioté dans le champ de la Gécamines sans le quitus du Cadastre minier.

La Commission a plongé dans 63 dossiers de partenariat, dont 33 pour la seule Gécamines.
La Commission se complaît dans le mutisme, voulant faire sérieux.

Lors de la journée minière à la FIKIN, le 28 août dernier, le ministre des Mines, Martin Kabuelulu, s’est montré optimiste.
Arguant que les travaux de révisitation se déroulaient dans la transparence et que les entreprises concernées étaient associées pour fournir les preuves de validité de leurs contrats.

Pourtant, des voix s’élèvent dans la mouvance de la société civile pour exiger son implication dans ces travaux.

La toute puissante Église catholique, on s’en rappelle, avait pris la tête de la croisade par le biais du président de la CÉNCO, Conférence épiscopale nationale des évêques du Congo, Mgr Laurent Monsengwo Pasinya.

Qui réclame toujours, chaque fois que l’occasion lui est offerte, l’examen du rapport de la Commission Lutundula sur les conventions et actes de gestion à caractère économique et financier conclues durant les années de guerres sur l’ensemble du territoire national.

L’ARNAQUE.
Jamais les richesses minières de la R-dCongo n’ont été aussi bradées et spoliées, s’accordent à clamer des experts.

«Il devient impératif que les élus du peuple réexaminent les accords du secteur minier en général et ceux de la Gécamines signés depuis 1997 en particulier, afin de redonner à l’Etat congolais les moyens de son action», déclare Kalala Budimbwa.

Cet ingénieur civil des mines était, entre 1982 et 1986, le directeur de l’usine Gécamines de Luilu à Kolwezi, et entre 1990-1991, délégué général adjoint à la Gécamines.

Il est l’auteur d’une récente étude-enquête, rendue publique en septembre 2006, sur 5 dossiers parmi la kyrielle des contrats de cession et de partenariats qu’il juge les plus importants, puisque susceptibles de faire basculer la Gécamines dans le domaine des privés, note-t-il.

Il s’agit de la mine de l’Etoile, les rejets de Kingamiabo Musoni, la concession de Tenke-Fungurume, puis les concessions de la Gécamines cédées à Kinross dans KCC et à Global Entreprise Corporate, GEC.

«Le contrat de cession de la Mine de l’Étoile - avec ses 1.550.884 tonnes de réserves certaines, 567.624 tonnes de cuivre d’une teneur de 3,66% et 99.257 tonnes de cobalt d’une teneur 0,64 % - n’a fait l’objet ni d’un appel d’offre, ni de la valorisation équitable, évalué par traitement hydrométallurgie à Us$ 250 millions», fait comprendre Kalala.

Bien au contraire, la mine de l’Etoile a été cédée à vil prix de Us$ 5 millions à CHEMAF sur base d’un marché de gré à gré en 2004, déplore cet ancien cadre de la Gécamines.

Quant aux rejets de Kingamiambo-Musonoi, ils sont sur un échafaudage labyrinthique des contrats avec des sociétés et filiales écrans.
L’ex-D-ga de la Gécamines indique, en effet, que l’accord initial des partenariats signé, en 1998, avait une répartition des parts de 55 % pour Congo Mineral Developement et 45 % pour la Gécamines.

Après avoir remboursé le capital et intérêt en 5 ans au maximum après le démarrage de la production, la société KMT devrait verser 55% de la valeur partageable ou dividende au partenaire sans justification.

Aussi l’accès aux rejets était-il conditionné par un paiement d’un pas de porte de Us$ 80 millions.

Au mois de mars 2004, le décret 04/020, poursuit Kalala, bouleverse les accords de partenariat signés entre la Gécamines et COMIDE qui se métamorphose en une nouvelle société dénommée ADRASTA.

Et les parts de cette nouvelle entreprise gonflent à hauteur de 82,5% et celles de la Gécamines se rétrécissent de 45 à 17,5%.

Par voie de conséquence,le pas de porte "fond" de Us$ 80 millions à Us$ 15 millions!
«Le déséquilibre est criant entre la valeur du projet et celle qui est acceptée dans les accords », conclut naturellement l’ex-D-ga de la Gécamines.
Qui prédit qu’après une exploitation durant une période de 20 ans, comme convenu, les stocks des rejets de Kingamiambo-Musonoi seront épuisés.

La concession de Tenke-Fungurume contenait 9 millions de tonnes de cuivre et 680.000 tonnes de cobalt, selon une évaluation datant de 1996, année de la conclusion de l’accord initial de partenariat entre la Gécamines et Lundin.

Après une brève période, fait comprendre Kalala dans son étude, Lundin double le tonnage de la concession qui passe respectivement à 18 millions de tonnes de cuivre et 1.500.000 tonnes de cobalt.
«Cette nouvelle situation pose, déjà, à l’Etat congolais le problème de séquestration de ses ressources minières par une entreprise qui n’a pas les moyens de les valoriser sur une période normale de 20 ans», note l’expert.

TENKE-FUNGURUME.
Qui poursuit que, quoique Lundin ait versé, en 1997, à titre de pas de porte, Us$ 50 millions à l’AFDL, l’accord est resté déséquilibré.

Après 1997, Lundin déclare le cas de force majeure qu’il maintient jusqu’en 2005, souligne Kalala.
Le dol paie.
L’accord est revu.
Au détriment de la Gécamines qui n’a plus que 17,5% des parts contre 45% au départ.

Lundin, à l’image des autres sociétés précitées, s’arroge 82,5%.

Même le niveau de production établi à 400.000 tonnes de cuivre par an dégringole à 130.000 tonne/an.
Lecture d’expert : "Même considéré dans le cadre initial des connaissances de la Gécamines, cet état des choses demeure insoutenable au regard de la valeur réelle de la concession de Tenke-Fungurume."

Idem pour les réserves et/ou infrastructures que la Gécamines a engagées dans son association avec Kinross.
Il s’agit de la fameuse mine souterraine de Kamoto, les carrières de Dikiluwe, Mashamba et Musonoi.
Valeur estimée : 91 millions de tonnes de minerais.
Ici encore, point d’appel d’offre.
Tout s’est fait de gré à gré.

«Voilà qui consacre la spoliation pure et simple d’un patrimoine important qui conditionne l’avenir de la Générale des carrières et des mines», souligne l’ancien D-ga de la Gécamines.

L’autre accord dénoncé par Kalala Budimbwa est celui qui a mis, depuis 2004 et pour une période indéterminée, au profit de Global Entreprise Corporate, GEC, les carrières de Kov, Kananga, Tilwezembe (plus de 6 millions de tonnes de cuivre et 485.000 tonnes de cobalt).
Aussi le concentrateur de Kolwezi, les usines de Luilu et de Shituru.
Ici encore, la Gécamines et l’Etat ont vu leurs parts réduites sans explication de 25% à 17,5%.

Pour l’ingénieur Raphaël Mwana Bute, ex-cadre de la Gécamines, «l’Etat congolais est victime du choix opéré en réalité par quelques individus qui ont de manière absolument discrétionnaire, distribué le patrimoine commun».

Ainsi, nombre d’analystes estiment que le parquet aurait dû être associé à la révisitation des contrats miniers en cours pour se saisir de ceux-là qui ont, sciemment, entraîné la Gécamines et l’Etat r-dcongolais dans un marché des dupes.

A la clé, des pots-de-vin ou des actions dans les «mining» qui pullulent et polluent le Katanga.

Les mêmes personnes qui se retrouvent nervis, prête-noms, hommes de paille dans la guerre de contrôle des sites miniers de la Gécamines dont Kamoto.

Jusqu’où n’iront pas CAMEC, NIKANOR, DRC Cooper and Cobalt Project, DCP ?

Le cycle de guerres que subit, depuis 1996, la R-dCongo, particulièrement son pan oriental dit Congo utile, n’a pour visées que le contrôle des richesses minières. Cela ne fait l’ombre d’aucun doute.

En novembre 2003, le Conseil de sécurité de l’ONU indiquait dans un rapport sur la R-dCongo que les guerres de 1996 et 1998 avaient notamment pour brandon la présence de grosses entreprises minières publiques.

Notamment la Gécamines et la MIBA qu’il fallait démembrer sous la direction de la Banque mondiale, peut-on lire dans ce rapport, pour que cela se fasse de manière rigoureuse.

Selon le dernier numéro (Juillet-août 2007) de la revue «Secrets d’histoire» - un supplément de «Jeune Afrique L’Intelligent» dont les exemplaires en photocopie se vendent comme des petits pains à Kinshasa - en 1967, les Belges de «l’Union minière», future Gécamines, effrayés par la perspective de nationalisation des mines du Katanga ont tenté de soudoyer celui-là même qu’ils avaient aidé à prendre le pouvoir 2 ans plutôt.

Larry Devlin, numéro un de la CIA à Léopoldville, avec 3 millions de dollars logés dans un compte en Suisse, tenta de faire revenir le colonel Mobutu sur sa décision.
Ce fut en vain.
Le Léopard s’est montré indomptable.
Mobutu, en 1995, était sur le point de traîner la Belgique devant la Cour de la Haye à propos du fameux contentieux «belgo-zaïrois».
Hélas! Le maréchal n’avait sans doute pas pris la mesure des multinationales.
«La Haye, ça fait combien des divisions ?».

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lundi 10 septembre 2007

Primaires & secondaires : rentrée scolaire boycottée encore et toujours dans les secteurs officiel et catholique...

Source : APAnews
Date de survenance : 10 septembre 2007...et avant, et après...
Date de première publication sur Internet : 10 septembre 2007

Texte intégral :
La rentrée scolaire boycottée pour la 2ième fois au Katanga.

APA-Lubumbashi (RD Congo)

La rentrée scolaire édition 2007-2008, initialement prévue pour le lundi 3 septembre et reprogrammée par le gouvernement pour le lundi 10 septembre 2007, a été boycottée pour la 2ième fois par les enseignants des écoles primaires et secondaires des secteurs officiel et catholique, a constaté APA.

Après que les enseignants de ce secteur ont boudé la semaine dernière la rentrée scolaire, le gouvernement de la RDC a poursuivi des négociations avec les syndicats concernés en proposant le salaire de 35.000 FC (l’équivalent de 70 US$) aux enseignants de Kinshasa et 20.000 FC (l’équivalent de 40 US$) à ceux des provinces et le paiement des arrières de salaires.

Le gouvernement a également dépêché en province des délégués pour le paiement des arriérés de salaire et le paiement des frais de fonctionnement dont le montant varie entre 150.000 et 500.000 FC soit entre 300 et 1.000 US$ destinés à épargner aux parents le paiement des Frais d’Intervention Ponctuelle (FIP).

Un enseignant gréviste a indiqué à APA que leurs revendications portent sur l’application du 1ier pallier du barème de salaires fixé par l’accord de Mbudi soit, 208 $ pour le moins gradé et 2.080 $ pour le plus gradé.
Le 1ier pallier de cet accord prévoit un salaire équivalent à 130 $ pour le moins gradé.

Les appels lancés par voie des ondes par le gouvernement et les responsables de l’enseignement du réseau conventionnel catholique pour la reprise des cours ce lundi 10 septembre n’ont pas été suivis tant à Lubumbashi que dans d’autres villes de la province du Katanga.

Seules les écoles du secteur privé qui ne représentent pas plus de 30 % des effectifs des élèves du Katanga ont ouvert leurs portes le 3 septembre dernier, a t-on constaté.

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dimanche 9 septembre 2007

Interdiction d’installer des bureaux des entreprises minières dans les quartiers résidentiels, expiration d'autorisation (minerais), SNEL & REGIDESO

Source :digitalcongo.net, ACP
Date de survenance :09 (?) septembre 2007
Date de première publication sur Internet :11 septembre 2007

Texte intégral :
Interdiction d’installer des bureaux des entreprises minières dans les quartiers résidentiels au Katanga.

Outre cette interdiction, on va assister bientôt à l’expiration de l’autorisation de l’exploitation des concentrés et que seules les entreprises ayant commencé la construction des usines métallurgiques se verront octroyer un délai supplémentaire.

M. Moïse Katumbi Chapwe, gouverneur du Katanga, a invité le week-end, dans la salle de banquet de sa résidence officielle, les opérateurs miniers à accompagner le gouvernement du Katanga en participant activement à la réalisation des 5 chantiers du Chef de l’Etat.

A cette occasion, il a rappelé que les opérateurs miniers de la province avaient pris l’engagement pour apporter leur soutien à la SNEL et à la REGIDESO en vue d’aider les 2 sociétés d’Etat à améliorer leurs services en faveur de la population.
Depuis lors, rien n’a été fait et les différents engagements pris n’ont pas été suivis d’effets.

C’est pourquoi, le gouverneur du Katanga a réuni les opérateurs dans le but d’évaluer leurs engagements.
A ce propos, il a soutenu que le fonds à accorder à la SNEL et à la REGIDESO constitue un prêt.

Le gouverneur du Katanga a, en outre, rappelé aux opérateurs miniers qu’il ne restait que 16 jours pour l’expiration de l’autorisation de l’exploitation des concentrés et que seules les entreprises ayant commencé la construction des usines métallurgiques se verront octroyer un délai supplémentaire.

L’autorité provinciale leur a, par ailleurs, remis en mémoire la mesure interdisant d’ici le mois prochain, l’installation des bureaux des entreprises minières dans les quartiers résidentiels.

Après cette rencontre, les opérateurs miniers du Katanga ont visité la maquette du complexe commercial « Grand Mall Luano » projeté à l’entrée de la ville.

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jeudi 6 septembre 2007

Perth (Australie) : Katumbi vante et "vend" le Katanga aux investisseurs miniers en les rassurant...reste à ASSUMER...

Source : miningsnews.net, un correspondant bénévole "somewhere overseas"
Date de survenance : 06 septembre 2007
Date de première publication sur Internet : 07 septembre 2007

tentative de traduction du texte intégral :
Le Congo est ouvert aux affaires.

La période tumultueuse qui a dominé l'histoire récente de la République démocratique du Congo est finie et ce pays d'Afrique centrale est ouvert pour des affaires.

C'est la vue de Moise Katumbi, le gouverneur nouvellement élu de la province du Katanga, au sud-est de la RDC.

Parlant à Perth ce jeudi 6 septembre à la conférence "Paydirt Africa Downunder 2007", Katumbi a indiqué que les tragédies du pays ont lieu dans le passé et qu'une nouvelle ère est en train de naître.

Se concentrant sur le passé n'encouragera pas l'investissement étranger, en particulier dans les mines, et il a dit que les gens doivent regarder en avant.

Il a dit que les choses changent rapidement et les problèmes occasionnels qui surgiront inévitablement dans une nouvelle démocratie devraient être vus en tant que « bosses dans la route ».

« Si vous allez voir toutes les histoires du pays avant, si les gens pensent à cela ils ne voudront pas investir, » a-t-il dit.

« Aujourd'hui la RDC est une nouvelle démocratie, des élections se sont déroulées cette année (ou plutôt, l'an dernier...) pour élire un nouveau gouvernement, un gouvernement respectable, avec comme président (Joseph) Kabila, qui a été choisi.

Les choses changent.
C'est une nouvelle démocratie.
En UE, quand elle a commencé, il y avait quelques erreurs mais, chaque jour, ils forment de nouvelles démocraties et les gens espèrent ce grand changement. »

Bien que peu de pays aient jamais exploré ce pays, la RDC est considérée détenir des réserves massives de cuivre-cobalt et l'exploitation minière est la clef de de la reconstruction du pays, selon Katumbi.

« Ma province est l'une des provinces les plus riches au monde et nous recherchons des personnes qui viennent et qui investissent, parce que Katanga est toujours vierge, » a-t-il ajouté.

Les conflits ethniques et les luttes pour le pouvoir ont dominé la nation depuis qu'elle a pris son son indépendance par rapport à la Belgique, en 1960.

(In English :
Congo is open for business.

The tumultuous period that has dominated the recent history of the Democratic Republic of Congo is over and the central African country is open for business.

That is the view of Moise Katumbi, the newly elected governor of the DRC's south-eastern province of Katanga.

Speaking in Perth yesterday at the 2007 Paydirt Africa Downunder Conference, Katumbi said the country's tragedies are in the past and it is the dawning of a new era.

Focusing on the past will not encourage foreign investment, particularly in mining, and he said people must look forward.

He said things are changing quickly and the occasional problems that will inevitably arise in a new democracy should be seen as "bumps in the road".

"If you have a look at all of the histories of the country before, if people think about that they won't want to invest," he said.

"Today the DRC is a new democracy, elections were held this year to elect a new government, a respectable government with President (Joseph) Kabila, which was accepted.

"Things are changing. It is a new democracy. In the EU, when it started, there were some mistakes but every day they are forming new democracies and people hope for that big change."

Although few countries have ever explored the country, the DRC is believed to hold massive copper-cobalt reserves and Katumbi said mining was the key to rebuilding the country.

"My province is one of the richest provinces in the world and we are looking for people to come and invest because Katanga is still virgin," he said.

Ethnic conflicts and power struggles have dominated the nation since it secured independence from Belgium in 1960.)
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Note du collecteur :
C'est très bien d'être positif et de vanter les avantages du Katanga voire du Congo dans les pays lointains.
MAIS...
1/je signale à Katumbi que les élections ont eu lieu en 2006 !
2/ je suppose que Katumbi, légaliste et fidèle lecteur de la Constitution, va ASSURER à tous les investisseurs (australiens ou pas) une sécurité juridique, administrative, politique sans faille :
Africo Resources, CAMEC, je ne sais plus quelle société en "joint venture" avec la Gécamine à Kipushi, Chemaf,...seront très heureuses de pouvoir oeuvrer, elles aussi, dans un contexte NORMAL.
Quand cette sécurité juridique, etc. sera-t-elle de mise au Katanga ?
3/ "Le Katanga, terre vierge" ?!...
Sans mentionner l'exploitation minière de 1910 à ces dernières années, toutes sous le contrôle de la Gécamines, il y a déjà, actuellement, plus de 200 sociétés minières au Katanga, de toutes tailles, un peu partout !...

J'en prépare un relevé, depuis peu.

...et où reste donc le fameux site Internet du gouvernement provincial du Katanga, avec toutes les informations et coordonnées annoncées, celles de Katumbi en premier ?!


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mercredi 5 septembre 2007

Rapport accablant Duncan & Allen - COPIREP : « Projet d'évaluation juridique des accords de partenariat de la Générale des carrières et des mines »...

Source : allAfrica, Le Potentiel
Date de survenance : 05 (?) septembre 2007
Date de première publication sur Internet : 05 septembre 2007

Texte intégral :
Congo-Kinshasa: Scandale minier - Sauvetage de la Gecamines, le courage politique s'impose.

En 2005, le Comité de pilotage de la réforme des entreprises publiques implique le cabinet américain Duncan & Allen dans un « Projet d'évaluation juridique des accords de partenariat de la Générale des carrières et des mines ».

Le rapport, gardé jusqu'alors sous le sceau de la confidentialité, lui sera transmis en mars 2006.
Ses conclusions sont bien évocatrices de tout le drame qui s'est abattu sur le géant minier du Katanga : une mort programmée de la Gecamines.
La réalité parle d'elle-même.

La plupart des partenariats signés avec la Gecamines l'ont dépouillée de tout recours sur ses droits miniers.
Certes, la Commission de revisitation des contrats et conventions signées par des entreprises publiques et d'économie mixte installée depuis juin 2007 tente de récupérer les droits perdus de la Gecamines.
Mais, le rapport Duncan&Allen prouve qu'il sera difficile pour la RDC de recouvrer ses droits perdus.
A moins d'un courage politique clairement exprimé.

En effet, longtemps gardé dans la confidentialité, le rapport établi par le cabinet américain Duncan & Allen sur le « Projet d'évaluation juridique des accords de partenariat de la Générale des carrières et des mines (Gecamines ou GCM) » circule sur Internet, tombant ainsi dans le domaine public.

Le rapport contient, de l'avis de Duncan & Allen, « des informations confidentielles fondées sur l'analyse des documents et autres informations confidentielles obtenues de la Gecamines, sous réserve du respect de leur confidentialité ».

Commandée par le Copirep, cette étude a tenté de faire une analyse juridique de tous les partenariats signés par la Gecamines, à la suite de son incapacité à se relancer sur fonds propres.
Le plus dur à relever dans ce rapport est évidemment ses conclusions qui donnent toute l'étendue du drame qui s'est abattu sur le géant minier du Katanga.
On s'y rend compte que la Gecamines a été, par la volonté de certaines personnalités, condamnée à la disparition, car poussée à adhérer à des partenariats qui devaient à la limite le dépouiller d'une bonne partie de son potentiel minier.

ENTORSE A LA REVISITATION
Ce qui explique, pour bon nombre d'experts du secteur minier, les difficultés d'action rencontrées par la Commission de revisitation des titres et conventions minières mises en oeuvre au ministère des Mines afin de revoir tous les contrats miniers engageant l'Etat et, les rectifier en cas d'irrégularités.

Première entorse à son travail, le cabinet Duncan & Allen en introduction à son rapport mentionne que :
« Concernant les Accords de Partenariat de la Gecamines, il est important d'avertir que l'état des partenariats de la GCM est très différent de ce qui était indiqué dans les Termes de référence (TDR) de notre Projet car, la négociation ou la renégociation de presque tous les partenariats prioritaires et en phase préliminaire de négociation ayant été conclue, et la négociation de nouveaux partenaires ayant continué au cours du Projet sans que la GCM nous communique un seul détail ».

Comme pour démontrer la portée fort limitée de leur étude et l'insouciance de l'Etat congolais à leur conclusion, le rapport souligne que « l'objet du Projet a donc été compromis par les actes de la GCM et du gouvernement depuis l'émission des TDR pour le projet.
Les contrats les plus importants ont été conclus et même approuvés avant que nous ayons présenté les résultats de notre évaluation ».

C'est donc une façon de faire voir que les conclusions de l'étude initiée par le Copirep n'a jamais été pris en compte dans la conclusions de divers partenariats engageant la Gecamines.

Pourquoi cette indifférence du gouvernement alors que le rapport Duncan & Allen présentait bien le danger que courait l'Etat congolais en traînant la Gecamines dans un jeu dangereux qui finalement devait le dépouiller toutes ses prérogatives sur les droits miniers ?

PATRIMOINE HYPOTHEQUE
Le diagnostic de Duncan & Allen est sans équivoque.

« Il semble que la Gecamines a aliéné la plupart de ses droits miniers sans s'assurer d'une juste compensation en retour.
Il n'y a pas eu d'évaluation objective (ni par un expert indépendant ni par la GCM) des apports de la GCM aux partenariats.
Par conséquent, on ignore la juste valeur de ces apports.
Dans tous les partenariats, la GCM est actionnaire minoritaire et n'exerce pas le contrôle sur les décisions de la société commune ».

Il continue en relevant que « dans presque tous les partenariats, la GCM n'a pas un rôle important dans l'organe de gestion et dans le contrôle technique et, donc, elle ne peut pas influencer la gestion des partenariats ou exercer les pressions nécessaires pour que ses partenaires réalisent leurs obligations contractuelles.
De plus, bien que la Gecamines soit actionnaire, sa perception de dividendes reste quasi-illusoire, parce que les projets miniers mettent un certain temps à être profitable et les bénéfices servent d'abord à rembourser les dettes prioritaires ou sont réinjectés dans le projet ».

Comme pour jeter un dévolu à la Commission de revisitation qui aura certainement du mal à faire valoir ses recommandations - plus particulièrement pour le cas de la Gecamines - le rapport enchaîne en faisant voir que « la GCM n'est pas libre de renégocier les accords de partenariats qui sont dûment autorisés et signés, même s'il y a des clauses ou termes défavorables à l'entreprise publique ou à la RDC là-dedans, à moins qu'il y ait une justification juridique car, les partenaires qui ont signé des accords dûment approuvés et conformes à la loi ont des droits acquis qui sont opposables à la GCM et/ou à l'Etat.
D'ailleurs, la capacité de la GCM de se défendre dans des procès juridiques ou arbitraux susceptibles de rééquilibrer les clauses contractuelles est faible ».

L'IMPASSE
L'Etat congolais se trouve donc devant une impasse.

C'est-à-dire, quand bien même il aurait l'intention de « voir un peu clair » dans divers partenariats signés dans le secteur minier, mais il se sent coincé par des clauses de ses contrats.

Duncan & Allen ne cache pas l'origine de l'impasse.
Il note :
« Le problème fondamental avec la structure de la plupart des partenariats de la GCM est que les droits miniers de la GCM sont cédés définitivement à la société commune, et la GCM ne peut pas les récupérer en cas de défaillance du partenaire.
Donc, la GCM a perdu définitivement ses droits et n'a qu'un recours en dommages - intérêts contre un partenaire faiblement capitalisé en cas de non exécution des obligations ou défaillance (la plupart des partenaires étant des sociétés créées dans des paradis fiscaux) ».

L'Etat congolais doit-il capituler ou rebondir par une autre voie ?
Le rapport est dubitatif sur le sujet.
Tout dépend, pense-t-il, des arguments juridiques que pourrait brandir la RDC et de la capacité à pouvoir les défendre.

Afin de pouvoir renégocier un accord de partenariat, la GCM a besoin de motiver la renégociation soit par une justification juridique, soit en offrant une incitation au partenaire, souligne le rapport.

Mais, Duncan & Allen est très réservé sur la capacité de la Gecamines à supporter un tel challenge.

« Ayant déjà trop donné dans la plupart des cas, et ne possédant actuellement que des ressources très faibles, la GCM n'est pas en mesure d'inciter les partenaires à renégocier leurs accords, si ce n'est que pour corriger des lacunes juridiques qui pourraient gêner la possibilité d'obtenir le financement du projet qui fait l'objet de l'accord », note-t-il.

Le rapport cite quelques cas où le gouvernement congolais a été contraint à capituler. C'est notamment les contentieux avec Ridgepointe, etc.

C'est juste par un conseil que Duncan & Allen formule ses recommandations pour préserver ce qui reste encore du patrimoine minier de la Gecamines.

« Pour éviter, dit-il, cette situation dans l'avenir, nous recommandons la conclusion d'une convention type d'amodiation pour permettre le développement et l'exploitation des gîtes minéraux/artificiels pour lesquels la GCM est titulaire des droits miniers en cours de validité.
La mise à disposition des droits miniers de la GCM par des conventions d'amodiation permet à la GCM de rester titulaire de ses droits miniers et de suivre ses obligations légales du maintien en validité desdits droits, ainsi que de suivre et contrôler l'exécution des obligations du partenaire ».

LE COURAGE POLITIQUE
La mort dans l'âme, le rapport rappelle que :
« De manière générale, il aurait été souhaitable comme objectif pour la GCM d'avoir négocié des contrats d'amodiation au lieu des contrats de cession de ses droits miniers ».

Toutefois, rien n'est perdu.
Car, tout dépend de la volonté clairement exprimée du gouvernement à pouvoir défendre les droits du pays.

Si en instituant la Commission de revisitation des titres et conventions signés par des entreprises publiques et d'économie mixte dans le secteur minier, le Premier ministre Antoine Gizenga a réellement l'intention de faire enfin « respecter » les droits de l'Etat congolais - il doit s'armer de courage politique pour affronter ce dilemme.

Il y a donc moyen de sauver la Gecamines.
Mais, tout dépend de ce courage politique du gouvernement.
D'autres pays, à l'instar de Eva Morales de Bolivie, l'ont fait au mieux des intérêts de leurs Etats.
Pourquoi les dirigeants congolais issus des élections ne le feraient-ils pas ?...
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Note du collecteur :
tout commentaire serait superflu !...

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lundi 3 septembre 2007

Auto(-néo-)colonialisme ? Katumbi demande aux sociétés minières de faire son travail, à sa place ! Refus ou incapacité d'assumer sa fonction ?...

Source : Radio Okapi
Date de survenance : 03 septembre 2007
Date de première publication sur Internet : 04 septembre 2007

Texte intégral :
Lubumbashi : Moïse Katumbi invite les opérateurs miniers au développement social.

«Toute entreprises minière de Katanga qui ne contribue pas au social n'a pas sa place dans la province. »
C’est en ces termes que le gouverneur Moïse Katumbi a appelé ce lundi les entreprises minières à mener des actions sociales en faveur de la population.
Il a réitéré à cette occasion sa dernière demande au sujet de l’appui de ces entreprises à la Regideso et à la SNEL, rapporte radiookapi.net

Le gouverneur du Katanga a précisé qu’en apportant leur appui à ces 2 entreprises publiques, les opérateurs ne feraient nullement un don.

Malheureusement, cet appel est resté lettre morte, a fait observer le gouverneur Katumbi.
Et de se demander si ces entreprises minières aident l’Etat congolais ou veulent le détruire :
« Je vous demande d’assister l’Etat.
Les Congolais veulent avoir un changement.
Si on vous le demande, c’est comme si l’on venait vous tracasser
», a-t-il lancé aux opérateurs miniers.

Le gouverneur a ensuite fait le constat selon lequel ces entreprises ne contribuent nullement au développement social :
« Je ne serai pas d’accord que les Congolais puissent manquer d’eau et d’électricité…
Aussi longtemps que les sociétés minières n’auront pas une solution, moi je ne vais pas ouvrir les frontières pour leurs exportations
», a-t-il conclu.
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Note du collecteur :
Katumbi perd-il toute raison, tout sens commun ?...
Ou bien, marque-t-il la limite de ses capacités à administrer le Katanga, de REEL gestionnaire public ?...
Et n'est-il qu'un démagogue qui réserve au Katanga un avenir semblable au pire passé ?...

Après avoir exigé de chaque compagnie minière au Katanga "de cultiver 500 ha de maïs" (quelque soit l'importance de la société minière !), voilà qu'il leur demande de s'occuper des activités sociales dans la province !...
Il ignore qu'à chacun son rôle, à chacun son métier !

Il ignore que ces entreprises contribuent au bien -être social de la province en, d'une part, payant leurs employés et partenaire économiques et, de l'autre,...en payant taxes et impôts divers !

Taxes et impôts qui arrivent au moins en partie (et même en partie significative : 15% déjà des "retenues à la source", bientôt portés à 20 %, sans compter les taxes et impôts locaux)! dans la caisse des institutions locales (des villes) et provinciales (assemblée provinciale et gouvernement provincial), ce qui leur donne des MOYENS d'AGIR !
Je signale que c'est quand même LEUR FONCTION !!!!!!!!!!!!
Pour autant qu'elles le VEUILLENT VRAIMENT, qu'elles daignent ASSUMER...
Cela, c'est moins facile que de pérorer, que de SE conférer salaires et avantages divers...(voir sur www.congo.over-blog.com)

A quoi passent donc leur temps, depuis des mois et des mois (bientôt un an !), députés provinciaux, ministres provinciaux, conseillers du gouverneurs, vice, -gouverneur et gouverneur (lui, à part s'occuper de TP Mazembe, de faire des tombola, d'acheter à crédit des équipements non publiés,...et organiser tout un culte de la personnalité, très "mobutien" et pas très "josephokabilien", soit dit en passant...)?

Où reste donc le site de la province du Katanga, qui allait tout publier ?
Site annoncé par Katumbi, confirmé "pour dans 2 semaines" par le ministre provincial des infrastructures,il y a 1 ou 2...mois !


Et où donc sont PUBLIES, AFFICHES les édits du gouvernement provincial, les décisions de l'assemblée provinciale ?
Ils et elles m'intéressent vivement, pour diffusion large, via Internet.
Mais ils et elles semblent INVISIBLES...à supposer qu'elles existent vraiment.
Tout comme les décisions du gouvernement central...

Je signale, concernant la SNEL, qu'elle a déjà demandé et obtenu des sociétés minières de financer voire de réaliser la restauration du système de production et de distribution électrique des principales villes de la province...

De plus, si SNEL et REGIDESO veulent vraiment des rentrées récurrentes et en relation directe avec la consommation, elles devraient, d'abord, veiller à facturer la consommation réelle (plutôt que des forfaits minimalistes) et, au préalable, ne fournir qu'aux utilisateurs qui disposent de compteurs !...
C'est ce qui se passe dans tous les pays "normaux" (y compris en Afrique), où les gens vivent un tant soit peu bien.

Kabila compte-t-il "faire faire par les sociétés étrangères" ses "5 chantiers" de la même façon, sans veiller à responsabiliser et impliquer les congolais, tous les congolais ,....et en continuant à s'auto-appliquer les façons de penser et de faire de la colonisation :
créer des "concessions" où il n'y a guère d'Etat autre que le bon vouloir de la société concessionnaire ?...

Il y a à dire encore.
Ailleurs, plus tard (sur de vrais sites, en diverses parties, dans plusieurs domaines).

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