vendredi 31 août 2007

Mission d'enquête sur la pollution environnementale due aux "activités minières" : le ministre national n'a pu que constater un désastre général...

Source :mediacongo.net, La Prospérité
Date de survenance : 31 (?) août 2007
Date de première publication sur Internet :03 septembre 2007

Texte intégral :
Pollution de l'environnement au Katanga :
les entreprises minières appelées à se conformer !

Le ministre de l'Environnement, Conservation de la nature, Eaux et Forêts vient de superviser une mission d'enquête sur la pollution environnementale causée par les usines, industries et les exploitants miniers dans la province cuprifère du Katanga.

Le ministre Didace Pembe s'est rendu compte, pendant son séjour de plus de 5 jours au Katanga, de la manière dont les exploitants miniers évacuent les déchets de leur production.

Avant de se rendre dans les entreprises de Lubumbashi, Kolwezi et Likasi, le ministre de l'Environnement, Conservation de la nature Eaux et Forêts a convié les agents et cadres de la coordination provinciale ainsi que le ministre provincial de l'Environnement à une séance de travail.

C'était pour les sensibiliser sur les efforts à fournir quant à la protection de l'environnement du Katanga qui est, selon le ministre, victime de la pollution et de la déforestation, base du réchauffement climatique.

A Lubumbashi, le ministre Didace Pembe s'est rendu dans 3 entreprises minières qui exploitent le cobalt et le cuivre, à savoir Rwashi Mining, Chemaf et Somika.

Ces unités de productions ont été visitées par le ministre de l'Environnement pour la simple raison qu'elles sont des entreprises des concentrations des minerais qui utilisent en plus les produits chimiques pour leur traitement.

Le ministre devait s'assurer de l'évacuation de ces produits qui polluent l'environnement.
Le constat amer est que tous ces déchets sont déversés dans les rivières et dans la nature provoquant ainsi la destruction de l'écosystème.

Dans le cadre de la recherche d'un environnement sain pour la population congolaise, le ministre de l'Environnement s'est rendu compte que la plupart des entreprises minières du Katanga n'ont ni Programme de Gestion environnementale et sociale ni Programme d'Ajustement Environnemental qui permettent de palier aux insuffisances liées à l'environnement.

Face à cette situation grave pour l'environnement, le ministre de l'Environnement, Conservation de la nature, Eaux et Forêts, Didace Pembe a instruit les entreprises irrégulières de se conformer sans délai au risque de subir la rigueur de la loi qui peut aller jusqu'à la suspension d'exploitation.

On retiendra également de la mission d'enquête du ministre de l'Environnement que les travaux d'une carrière à Luisha ont été interdits d'exploitation pour la simple raison qu'elle est située à 500 m d'une école qui a formé plusieurs cadres de ce pays.

Le ministre s'est rendu ensuite au jardin zoologique de Lubumbashi où sont logés 2 tigres offerts par le Gouverneur de la province du Katanga Moïse Katumbi Chapwe.

C'est à Likasi que le ministre a déploré la destruction de la biodiversité par le fait que certains exploitants miniers déversent leurs déchets dans la rivière Kasamba.

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mardi 28 août 2007

Kabila-Gouverneurs de provinces : accord sur les 40% de retenue à la source au 1er janvier 2008...et Katumbi rentre dans les rangs!

Source :Digitalcongo.net, ACP
Date de survenance : 28 août 2007
Date de première publication sur Internet : 29 août 2007

Texte intégral ...moins les fautes de frappes et de connaissances :
Kabila-Gouverneurs de provinces : accord sur les 40% de retenue à la source.

Au terme de cet entretien qualifié de fructueux et d’édifiant par les Gouverneurs de provinces, un accord est intervenu autour de l’application des 40% de retenue à la source des recettes à caractère national.

Le Président de la République, Joseph Kabila Kabange, a eu ce mardi, au Palais de la Nation, une séance de travail avec les gouverneurs de province, autour des questions relatives notamment à la rétrocession aux provinces des 40 % et aux allocations spéciales pour les Gouverneurs de province.

Quelques membres du gouvernement, à savoir le ministre d’Etat près du Chef de l’Etat, le ministre d’Etat en charge de l’Intérieur, les ministres près le Premier ministre, des Affaires foncières, de l’EPSP, des Mines, de la Fonction publique et de l’Enseignement supérieur et universitaire, les membres des Assemblées provinciales et quelques membres du cabinet du Chef de l’Etat ont été associés à cette rencontre.

Le Président Joseph Kabila a rappelé à l’assemblée que la République démocratique du Congo restera unie et indivisible et qu’il ne faudra donc pas que la décentralisation soit synonyme de l’anarchie et de la division ;
d’où, a-t-il insisté, l’harmonie doit demeurer entre le gouvernement central et les institutions provinciales.

Le gouverneur de la province Orientale, Médard Autsai Asenga, porte-parole du groupe, a déclaré à la presse, qu’ils ont, à cette occasion, présenté au Président de la République tous les problèmes ayant trait aux budgets des provinces, en ce qui concerne notamment la rétrocession des 40%, et des allocations spéciales pour les gouverneurs de province, ajoutant qu’avant leur rencontre avec le Chef de l’Etat, ils ont débattu d’une « manière harmonieuse » cette question avec le Gouvernement de la République représenté par le ministre du Budget, et les conclusions de leurs concertations et le compromis politique qu’ils ont tous signé.

Le gouverneur de la province Orientale a déclaré, par ailleurs, que le Président de la République les a exhortés à garder permanentes les concertations avec le gouvernement central en vue de la résolution, tant soit peu, de nombreux problèmes des populations congolaises, ajoutant que le Chef de l’Etat les a rassurés de son implication personnelle auprès du gouvernement afin que le compromis politique qu’ils ont signé puisse être rapidement d’application.

Pour le gouverneur Autsai, la rétrocession des 40% relève des dispositions constitutionnelles que personne ne peut remettre en cause.
Mais, a-t-il précisé, faute de la loi sur la décentralisation, il est impossible pour le moment de l’appliquer :
« La rétrocession ne sera donc effective qu’à partir du 1er janvier 2008».
A la place, on a trouvé des allocations spéciales pour chaque province.

Pour sa part, le gouverneur de la province du Katanga, Moïse Katumbi, répondant à une question de la presse, a démenti catégoriquement les rumeurs selon lesquelles il serait entré en rébellion contre le gouvernement central sur la question de la rétrocession des 40% :
"C’est très faux", a-t-il insisté.
"C’est le Président Joseph Kabila qui nous a investis".
Il a précisé que le Chef de l’Etat, en sa qualité de fils du Katanga, bénéficie non seulement du soutien total du gouverneur, mais aussi de toute la population de cette province.

Le gouverneur Ngoy Kasansi du Kasai-Oriental a, quant à lui, indiqué qu’il est particulièrement satisfait de la solution trouvée à l’issue de la rencontre avec le Chef de l’Etat, étant donné que sa province privilégie d’abord la consolidation de l’unité nationale de notre pays :
« Nous acceptons ces dispositions qui sont constitutionnelles, lesquelles ont été promulguées par le Chef de l’Etat», a-t-il conclu.

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"40 % à la source" : la retenue intervient en janvier 2008...si la loi de décentralisation est votée ! Et d'ici là, petits arrangements entre amis...

août Source : Radio Okapi
Date de survenance : 28 août 2007
Date de première publication sur Internet : 29 août 2007

Texte intégral :
40 % des recettes des provinces : la retenue intervient en janvier 2008.

De juin à décembre 2007, les provinces auront droit aux allocations mensuelles du gouvernement central.

C’est le compromis auquel sont arrivés les gouverneurs de province, les présidents des assemblées provinciales et le ministre du Budget mardi a Kinshasa, a indiqué le gouverneur de la Province Orientale à radiookapi.net

Médard Autshai Senga, doyen et porte-parole des gouverneurs de province, a déclaré que ces allocations seront proportionnelles à l’apport financier de chaque province, à l’exception du Bas-Congo, du Katanga et de la ville de Kinshasa dont la contribution est importante au Trésor public.
Des arrangements particuliers seront appliqués à ces 3 provinces, a-t-il ajouté.

L’Assemblée nationale devra voter de la loi sur la décentralisation et la loi financière pour permettre la retenue à la source des 40% des recettes par les provinces dès 1er janvier 2008, a encore précisé le gouverneur de la Province Orientale.

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lundi 27 août 2007

Finalement, défaite de Katumbi et consors : pas de "retenue à la source" avant le 1er janvier 2008, après mise en place des mécanismes compensatoires

Source : mediacongo.net, ACP
Date de survenance : 27 août 2007
Date de première publication sur Internet : 28 août 2007

Texte quasi intégral :
La rétrocession des 40% des recettes de l'Etat aux provinces effective à partir du 1er janvier 2008.

La rétrocession aux provinces des 40% des recettes de l'Etat générées par ces entités sera effective à partir du 1er janvier 2008, du fait que le budget de l'Etat " 2007 " déjà promulgué par le Président de la République n'a pas prévu le mécanisme de transfert des charges entre les mois d'août et décembre 2007.

Quelques membres du gouvernement central se sont concertés avec les gouverneurs des provinces et les présidents des Assemblées provinciales ce lundi, à l'Hôtel du gouvernement, pour se convenir de l'effectivité de cette rétrocession.

Le ministre d'Etat à l'Intérieur, à la décentralisation et à la sécurité, Denis Kalume Numbi qui a présidé cette rencontre a indiqué à la presse que la RDC était engagée dans le processus de décentralisation qui doit aboutir en douceur.

Il a, à ce sujet, justifié des rencontres régulières pour évaluation entre le gouvernement central, les gouverneurs et les présidents des Assemblées provinciales.

Le Chef de l'Etat et le Premier ministre, a-t-il ajouté, sont déterminés pour la réussite du processus.

Le gouverneur du Nord-Kivu, Julien Paluku, a rassuré qu'il n'y a pas de conflit entre le gouvernement central et les provinces appelés à travailler en synergie.

Il a toutefois corrigé, en parlant de "la retenue à la source de 40% par les provinces", à la place de la rétrocession et trouvé fondée la date du 1er janvier 2008 pour le lancement de cette opération, afin de permettre aux provinces de faire face à temps à certaines charges leur dévolues par la Constitution.

Le gouverneur intérimaire du Bas-Congo, Déo Nkusu, a indiqué pour sa part, que la retenue se fera effectivement mais avec volonté et que certaines provinces nanties seront solidaires avec celles qui le sont moins.

Il a cité pour illustrer les provinces du Bandundu et de l'Equateur qui doivent bénéficier des recettes de l'exportation des coupes de bois, perçues par le Bas-Congo, parce que c'est de là que provient ce produit.
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Note du collecteur :
par ailleurs, Joseph Kabila reçoit, ce mardi 28 août, les représentants des provinces pour vraiment définir et clarifier le processus.

Affaire à suivre, donc...

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samedi 25 août 2007

Cérémonie très "katango-AMP" pour célébrer un cadeau de fournitures scolaires de Kabila à certaines écoles au Katanga...

Source : DigitalCongo
Date de survenance : 25 août 2007
Date de première publication sur Internet : 27 août 2007

Texte intégral :
Le vice-Ministre à l’Epsp a donné les grandes orientations pour la distribution des fournitures scolaires au Katanga.

Le numéro 2 de l’Epsp a souligné que ces fournitures et matériels scolaires sont un cadeau du chef de l’Etat, Joseph Kabila pour assurer la réussite de la rentrée scolaire 2007 - 2008.
Le vice - ministre à l’EPSP, Modeste Omba Sakatolo, a présidé, ce samedi 25 août dans la salle des conférences de son ministère, une réunion sur la répartition des matériels et fournitures scolaires en faveur des forces vives du Katanga.


Cette réunion a connu la participation de quelques membres du gouvernement originaires de la province du Katanga, notamment le ministre de Commerce extérieur, le vice-ministre du budget ainsi que celui des Affaires Humanitaires, représenté par son conseiller.
On a également noté la présence de quelques députés et sénateurs katangais membres de l’AMP.

Il a été rappelé à cette occasion que la rentrée scolaire 2007-2008 est fixée le 9 septembre prochain et, prendra fin le 01 juillet 2008.

Le numéro 2 de l’Epsp a souligné que ces fournitures et matériels scolaires sont un cadeau du chef de l’Etat, Joseph Kabila, qui tient à la réussite de la rentrée scolaire cette année à travers toute l’étendue de la République.

Ces matériels et fournitures scolaires sont constitués des machines à coudre électrique, des machines à coudre à pédale, d’une soixantaine d’ardoises, de 4 cartons des touches, des lattes de 30 cm, des squelettes des mammifères, des balances, des cartons des cahiers de communication ainsi que des globes terrestres.

Les écoles bénéficiaires des ces matériels sont essentiellement des écoles publiques et les écoles conventionnées.

Les établissements d’enseignements techniques gérés par des religieuses vont bénéficier des machines à coudre à pédales et des machines électriques tandis que les écoles primaires seront bénéficiaires des touches et de lattes.

L’expédition de matériels dans la province du Katanga sera repartie en 3 sous-provinces (Katanga 1, Katanga 2 ainsi que Katanga 3) :.

Katanga 1 : la ville de Lubumbashi, Likasi, Kipushi, Sakanya, Kolwezi.

Katanga 2 : la ville de Sandoa, Dilolo, Bukama, Kapanga.

Katanga 3 : la ville de Kabalo, Moba, Nuizu, Manono, Kapanga, Kalemie.
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Note du collecteur :
dans un autre article (repris de "La Prospérité") paru le même jour sur www.digitalcongo.net,dans la rubrique "politique",intitulé "
Don de Joseph Kabila pour soulager la souffrance des parents : 45 tonnes de matériels seront répartis en trois provinces éducationnelles du Katanga", il est indiqué, outre le fait qu'il s'agit de 45 tonnes d'équipements, que :
"- le Katanga I correspondant à la ville de Lubumbashi plus 8 autres territoires ;
- le Katanga II correspondant à la ville de Kamina(au lieu de Dilolo ?!...) plus 11 autres territoires
- et enfin, le Katanga III comprenant à Kalemie et 7 autres territoires.

Pour ce faire, une commission Ad hoc, composée de 9 personnes en raison de trois par province éducationnelle dont deux députés et un représentant du Gouvernement, a été mise en place pour étudier les voies et moyens pour évacuer ces matériels par le biais d’un Antonov de la présidence de la République."

Il y est aussi mentionné une déclaration du vice-ministre portant sur sa "compréhension" de la constitution de la IIIème République, ainsi que sur son "implication pleine et entière" à la servir... :

"« Aucun pays ne peut prétendre réussir la gratuité de l’enseignement fondamental ».

L’occasion faisant le larron, le vice-ministre de l’EPSP, Modeste Omba Sakatolo, ne s’est pas empêché d’évoquer, à l’intention de son auditoire, la question brûlante touchant à la gratuité de l’enseignement tel que prévu par la Constitution de la République à l’alinéa 4 de l’article 43 qui stipule que « L’enseignement primaire est obligatoire et gratuit dans les établissements publics ».

Pour couper court aux spéculations de tout genre, Modeste Omba a soutenu que : « Aucun pays ne peut prétendre réussir la gratuité de l’enseignement fondamental ».
Mais que pour répondre à la volonté du Chef de l’Etat, le ministre de l’EPSP, M. Maker Mwangu Famba, avait pris une circulaire qui circonscrit exactement les frais autorisés et non autorisés."

Ce ministre n'a guère voyagé en dehors du Congo ou quoi ?...Il manque cruellement de culture (générale et/ou éducative et/ou politique).

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vendredi 24 août 2007

Aucun représentant du Katanga à la séance de clôture des travaux de concertations (11->24 août), qui n’a pas paraphé le com­muniqué final...

Source : digitalcongo.net, Le Potentiel
Date de survenance : 24 août 2007
Date de première publication sur Internet : 25 août 2007

Texte intégral :
Concertation Gouvernement-Provinces : Les 40% renvoyés à plus tard.

La province du Katanga a boudé la concertation tandis que le Bas-Congo se dit non concerné par le communiqué final.
Les concertations entre le gouvernement central et les institutions provinciales se sont clôturées sans la mise en place des modalités pratiques de la retenue à la source de 40% des recettes publiques à caractère national.


Déjà, l’Assemblée provinciale du Bas-Congo menace d’appliquer cette disposition constitutionnelle dès le 1er septembre 2007.
Pour leur part, les repré­sentants du Katanga ont tout simplement séché la séance de clôture.
L’exécution du budget 2007 de­meure donc problématique.

Les institutions provinciales ne sont pas encore arrivées au bout de l’épreuve qui les oppose au gouvernement central sur la re­tenue à la source de 40 % des recettes publiques à caractère national.

Au terme des concertations, initiées par le président de la République, tenues à Kins­hasa du 11 au 23 août 2007 au ministère du Budget, il se dégage que plusieurs préalables doivent être réunis pour que les provinces perçoivent effectivement les 40 % constitutionnels.

Le gouvernement se cramponne à l’absence des ins­truments juridiques et des moda­lités pratiques de mise en appli­cation du principe constitutionnel de la retenue à la source des 40 %.

Ces concertations laissent plutôt le goût de l’inachevé.
D’ailleurs, les 3 provinces (Kinshasa, Bas-Congo, Katanga) qui font des excédents budgétai­res, renouent le dialogue avec le gouvernement dès ce samedi 25 août 2007 pour statuer sur la « caisse de solidarité nationale » destinée, selon le ministre du Budget, à financer les désé­quilibres budgétaires de certaines provinces.

Dans le communiqué final, lu à l’issue de ces réunions, les 2 parties, mis à part le Ka­tanga et le Bas-Congo, se sont accordées sur7 points.

A l’analyse, sur aucun de ces 7 points, il n’a été donné les moda­lités pratiques d’application de l’article 175 de la Constitution qui consacre la retenue à la source par les provinces de 40 % des recettes publiques à caractère national, dès l’exercice budgé­taire en cours.

Du déjà entendu mais jamais réalisé.

C’est dans ce cadre que les 2 parties ont proclamé « leur détermination à œuvrer ensemble en vue de rendre effective la retenue à la source de 40% des recettes à caractère national, au profit des provinces ».

Aussi, ont-elles réaffirmé « la nécessité d’appliquer cette disposition constitutionnelle concomitamment avec le transfert des droits et des charges inhérents aux matières relevant de la compétence exclusive des provinces ».

Le gouvernement central et les délégués des institutions provinciales ont, en outre, con­venu de « la mise à la disposi­tion des institutions provinciales à travers des ordres permanents distincts à des dates précises, des allocations devant leur permettre de remplir les missions et prérogatives leur dévolues par la Constitution ».

Une fois de plus, commente un analyste, cette rhétorique sent du déjà entendu mais jamais réalisé.

Rappelons qu’à l’issue de la Déclaration de Matadi, faite par les présidents des Assemblées provinciales, un accord a été négocié et conclu avec le gouvernement central au cours du mois de juin 2007.
Dans ce­lui-ci, il a été convenu que la re­tenue de 40% à la source serait d’application stricte le 1er septem­bre 2007.
Et qu’avant cette date, les modalités pratiques devraient être négociées.

En attendant, le gouverne­ment central s’est engagé à reconduire la dotation de 20% ha­bituellement accordés aux pro­vinces ainsi qu’à octroyer une allocation de 300.000 USD à cha­que province au titre d’appui à l’installation des Assemblées pro­vinciales et des gouvernements Provinciaux.
Aucune de toutes ces promesses n’a hélas été réalisée par le gouvernement jus­qu’à ce jour.

Toutefois, au quatrième point du communiqué final des concertations d’août, il est plutôt noté « l’urgence d’opter au courant du dernier quadrimestre (sic !) 2007 des textes que nécessite la mise en route effective de la décentralisation ».

Toujours de la rhétorique.
En tout état de cause, rien n’est moins sûr.
Le Parlement, à sa rentrée de septembre pro­chain, devrait vraisemblablement prioriser l’examen et le vote de la loi sur la décentralisation alors que, paradoxalement, il s’agira d’une session essentiellement budgétaire.

Le Katanga et le Bas­-Congo boudent.

Si les représentants de la province du Katanga ont parti­cipé à tous les travaux de concertations, il a été constaté qu’aucun délégué de la province cuprifère n’a été présent à leur clôture.
Par conséquent, le Ka­tanga n’a pas paraphé le com­muniqué final.
Y serait-il en gage ?
Il est prématuré de l’af­firmer.
On note cependant que le caractère évasif des recom­mandations lues à la fin des con­certations a de quoi dissuader les plus ardents défenseurs des 40%.

N’empêche que, selon le conseiller en communication du ministre du Budget, le gouverno­rat du Katanga aurait donné « son accord pour participer aux travaux d’harmonisation en ce qui concerne la constitution de la caisse de solidarité nationale », travaux qui débutent le 25 août.

Plus frondeuse encore que le Katanga autour des 40%, la province du Bas-Congo a claire­ment donné sa position à l’issue des travaux. Dans une lettre da­tée du 24 août 2007 et adressée au gouvernement à travers le ministre du Budget, le rapporteur de l’Assemblée provinciale du Bas-Congo, a indiqué que son institution « n’est pas partie pre­nante du communiqué final du 24 août 2007, qui vient de consacrer la violation des dispositions de l’article 175 de la Constitution ».

Le rapporteur ajoute que cette violation affecte « particulièrement 2 principes à savoir : la retenue à la source de 40% et le caractère consolidé du budget de l’Etat qui comprend celui du pouvoir central et ceux des provinces, étant entendu que c’est l’Assemblée provinciale qui est l’autorité budgétaire en province ».

Une copie de cette lettre a été réservée au président de la Républi­que, au premier ministre, au mi­nistre des Finances, aux prési­dents des Assemblées provincia­les et aux gouverneurs de pro­vince.

S’agissant de la caisse de solidarité nationale, le Bas-Congo n’émet pas sur la même longueur d’ondes que le gouvernement central.
Son Assemblée provin­ciale tient à ce que cette caisse « soit alimentée à l’initiative des provinces » elles-mêmes.

En dépit de ces joutes, qui vont encore contrarier les rapports des institutions nationales et provinciales à l’aube de la décen­tralisation, le gouvernement cen­tral a réussi à rallier à lui la capi­tale.

Dans son mot de remercie­ment, en effet, le président de l’Assemblée provinciale de Kins­hasa, parlant au nom des collè­gues de toutes les provinces, a remercié le gouvernement cen­tral pour tout ce qu’il a entrepris afin de parvenir à réel accord.

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Protocole d'accords SNEL - entreprises minières pour améliorer production et distribution d'électricité vers les villes minières du Katanga !

Source : allAfrica, La Prospérité
Date de survenance : 24 août 2007
Date de première publication sur Internet : 27 août 2007

Texte intégral :
Congo-Kinshasa: Un des chantiers du Chef de l'Etat en marche.

Pour un partenariat durable SNEL - entreprises minières :
un protocole d'accords a été signé ce vendredi à Kinshasa entre la SNEL et 4 entreprises minières, à savoir ANVIL Mining, AMCK Mining, BOSS Mining et RUASHI Mining.
Il s'agit des accords de financement, d'administration et des contrats de fourniture de l'énergie électrique HT
.

Prenant la parole à cette occasion, l'Administrateur Délégué général a.i. de la SNEL, Daniel Yengo Massampu a commencé par relever que la signature du protocole d'accord constituait la seconde étape d'un processus qui a débuté en 2005.

En décembre 2005, en effet, la SNEL avait organisé une table ronde au cours de laquelle elle s'était adressée aux opérateurs économiques de la région en général et à ceux du secteur des mines, en particulier, gros consommateurs d'électricité, en vue de préfinancer les travaux de remise en état et/ou de réhabilitation de ses infrastructures de production et de transport.

Des protocoles d'accord traçant le cadre des relations que la SNEL entendait nouer avec ces partenaires privés avaient été signés.

Dans ce contexte, la SNEL et les partenaires AMCK Mining et RUASHI Mining se sont convenus de renforcer le réseau de Transport 120 et 220 kV de Lubumbashi à partir du poste HT de Karavia et d'accroître la quantité d'énergie à livrer à la Zone industrielle de Lubumbashi et partant à la population urbaine.

Dans le même élan, la SNEL et BOSS Mining s'étaient convenus d'implanter la ligne de Transport 120 kV Fungurume-Kambove et d'aménager le Poste HT de Fungurume en vue de reconstruire 25 km de lignes de transport écroulées depuis plusieurs années, suite au vol des cornières.

D'autres partenaires se sont vus confier le financement de la remise en état des ouvrages de production de l'énergie électrique tout comme d'autres se sont engagés à financer l'assainissement des réseaux de distribution de l'énergie électrique.

Une véritable bouffée d'oxygène.

Depuis ce 24 août, la SNEL a noué avec ANVIL Mining un accord cadre de partenariat aux termes duquel l'entreprise minière va financer la réhabilitation partielle des réseaux de distribution des villes de Lubumbashi, de Kolwezi et de Likasi, en vue d'améliorer la desserte de l'énergie électrique des populations urbaines et des industriels des villes précitées.

Pour l'Adg a.i. de la SNEL, outre les accords de financement, son entreprise signe également des accords d'administration et des contrats de fourniture HT qui tracent d'une part les cadres dans lesquels un comité mixte des experts de la SNEL et des partenaires privés mèneront les travaux sur les infrastructures et d'autre part les condition de fourniture et de livraison de l'énergie .

Se confiant à la presse au nom ses pairs, le Directeur général de la firme ANVIL Mining, Denham Vickers, déclare que le succès de ce projet dépend de la collaboration attendue de la part de la SNEL.
Ils sont heureux de fiabiliser cet accord de joint-venture qui apportera un plus dans la vie des populations environnant les mines.

Pour sa part, le directeur en charge du Partenariat Public-Privé de la SNEL a fourni les détails chiffrés suivants :
- AMCK apporte 15.200.000 US$,
- RUASHI Mining 10.000.000 US$,
- BOSS Mining 4.000.000 US$
- ANVIL Mining 5.200.000 US$.

Le début des travaux est annoncé pour très prochainement.

Des travaux qui entrent dans le cadre de la réalisation d'un des chantiers du Chef de l'Etat qui concerne la desserte en électricité de la population congolaise.

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mardi 21 août 2007

Katumbi frappé d'embargo par le ministre de l'information sur RTNC et DigitalCongo (qui ne dément pas !) ?...RDC, D=Démocrature ?...

Source : Digitalcongo.net (!), Le Potentiel
Date de survenance : 21 août 2007
Date de première publication sur Internet : 21 août 2007

Texte intégral :
Le gouverneur élu du Katanga Moïse Katumbi frappé d’embargo sur les chaînes de Radiotélévision RTNC et Digitalcongo.


Le très médiatisé gouverneur du Katanga Moïse Katumbi qui a dernièrement menacé d’appliquer d’office la retenue des 40 % des recettes de sa province dès le mois prochain de septembre vient d’être frappé d’embargo sur les chaînes de télévision RTNC et Digitalcongo.
La mesure serait prise par le ministre de la Presse et Information.


Des sources dignes de foi rapportent que le gouverneur élu de la province du Katanga, le célèbre Moïse Katumbi Tchapwe du TP Mazembe se­rait frappé d’embargo sur la chaîne nationale (RTNC) et l’autre chaîne sœur Digital Congo.
Ces sources indiquent que l’ordre serait venu du ministère de l’Information, Presse et Communication nationale. Les raisons de cette interdiction ne seraient pas encore élucidées.

A première vue, la nouvelle paraît invraisemblable.
Mais nos sources soutiennent dur comme fer que les images liées aux activités du gouverneur élu Katanga, Moïse Katumbi Chapwe, ne pourraient plus passer sur la chaîne publique, la Radio télévision nationale congolaise (RTNC).
L’interdiction concernerait aussi la chaîne sœur Digital Congo.
Pour quelle raison ?
Rien n’a été élucidé jusqu’à pré­sent.

Mais au cas où cet embargo s’avèrerait exact, cela susciterait plusieurs interrogations.
Quel crime aurait commis le gouverneur du Katanga pour mériter un tel traitement de la part de ceux-là même qui sont censés être de sa famille politique ?
Son tort se­rait-il la revendication des 40% de recettes fiscales dus aux provinces ?
Ou celui, dans le cas le plus absurde, d’une dissension politique interne ?

Et même alors, serait-il démocratique d’utiliser un instrument public pour manifester son antipathie à l’endroit d’un cadre de la territoriale en fonction et à qui officiellement aucun reproche n’a été formulé par sa hiérar­chie ?

Pour certains observateurs, l’embargo qui pourrait frapper le chef de l’exécutif provincial du Katanga sur la RTNC, voire sur Digital Congo, ne se justifierait pas.

Tant ses œuvres sociales dans la province du cuivre lui ont assuré une popularité indéniable.
Sa pré­sence à la tête du TP Mazembe, le club champion de football en RDC, en a rajouté à sa popularité sans cesse grandissante.
Son nom reste gravé en lettres d’or dans les annales de la CEI (Commission élec­torale indépendante) :
il a été la ré­vélation des élections législatives et provinciales que le pays vient de vivre il y a une année.
L’homme a décroché un double maillot jaune pour avoir réalisé le meilleur score national pour les 2 scrutins.

Moïse Katumbi Chapwe a été élu quasiment à l’unanimité gou­verneur du Katanga par ses collè­gues députés provinciaux.
Un autre record dont on parle très peu.
Mem­bre effectif du PPRD, il a pris une part active dans la campagne élec­torale pour la présidentielle 2006 en faveur du candidat du peuple Joseph Kabila.
On n’a pas besoin de dessin pour soutenir cette affirma­tion.

Depuis qu’il a été investi dans ses nouvelles fonctions de chef de l’exécutif provincial du Katanga, l’homme a tenu parole.
Le Katangais est en train de savourer progressivement avec délectation les effets du changement intervenu dans son espace vital. C
ela pour dire que Moïse Katumbi avait, dans son discours d’investiture, promis qu’il aiderait le chef de l’Etat à concrétiser ses 5 chantiers dans la province du Katanga.

Le Katanga passe désormais pour un modèle pour d’autres provinces de la RDC sur plusieurs plans :
maximisation des recettes fiscales, amélioration de l’environ­nement, salubrité publique, appui à la Snel et à la Regideso pour la des­serte en eau et électricité, construc­tion des routes, interdiction de l’exportation des minerais bruts, ins­tallation progressive des concentrateurs et autres raffine­ries du cuivre et du cobalt, voilà des faits qui parlent d’eux-mêmes et dont les images sont relayées par la RTNC et d’autres chaînes du pays dont Digital Congo.

Pour­quoi cela devrait-il être mal vu ?
En principe, non.
Mais, pour ceux qui n’aiment pas que la RDC se mette au diapason d’autres nations développées du monde, oui.

Ceux-ci tiennent à voir la RDC se nive­ler toujours vers le bas au gré de leurs intérêts égoïstes, mais au grand dam de la masse populaire paupérisée depuis des décennies et dont l’espoir semble revenir avec la tenue des dernières élec­tions.

Dès lors, Moïse Katumbi dérangerait-il certaines conscien­ces ?
That is the question.
Or, ses réalisations méritent coups de cha­peau et fleurs et non grincements de dents.

D’ores et déjà des mi­lieux qui lui sont proches craignent qu’à cette allure l’on soit tenté, en bout de course, d’attenter à son intégrité physique.
Son mandat ris­querait d’en souffrir.

Elu du peu­ple, il devrait, en revanche, béné­ficier de l’appui des institutions de la République.

Démocratie et Etat de droit obligent.
* * * * * * * * * * * * * * * *
Note du collecteur :
RDC, avec D comme démocratie ou dictature ?...


Les pays avec un ministre de l'information ne sont JAMAIS de véritable démocratie !
Même en Belgique, il a fallu la fin des années 1950 pour s'en rendre vraiment compte et pour en tirer les conclusions !


Quoi qu'il en soit, et malgré mes diverses divergences avec et multiples mécontentements envers Moïse Katumbi, cette "Chronique", comme mes "Gazette(s)" et mes autres sites, lui seront toujours accessibles !
A lui et à tous.
Dans le respect des principes directeurs de ces sites.
Et de mon indépendance.
Et de ma liberté de commentaires.
Et de celle des lecteurs, via leurs commentaires.


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lundi 20 août 2007

Réunion gouv. central - gouv. provinciaux concernant la "rétrocession" : détails de la réunion du 20 août...

Source : Digitalcongo.net, L'Avenir
Date de survenance : 20 août 2007
Date de première publication sur Internet : 21 août 2007

Texte intégral :
Retenue des 40 % des recettes aux provinces qui les produisent : les responsables provinciaux s’accordent pour une rétrocession sélective.

Compromis trouvé à la controverse sur la retenue des 40 % des recettes produites par les provinces : le gouvernement et les responsables provinciaux se sont accordés pour une rétrocession sélective, et cela par souci de solidarité nationale.
Ainsi qu’il a été prévu la semaine dernière, le ministre du Budget Adolphe Muzito et les responsables provinciaux (gou­verneurs et présidents des As­semblées provinciales) se sont retrouvés ce lundi au ministère du Budget pour débattre la ques­tion de la rétrocession des 40% des recettes aux provinces.


Le ministre du Budget a prononcé un discours dans lequel il a exposé à ses interlo­cuteurs les problèmes majeurs que pose la rétrocession.
Ils sont au nombre de 6.

1/ Le premier est celui de la clé de répartition des recet­tes publiques qui, dit-il, se trouve altérée dans la mesure où, en application des dispositions de l’article 204 de la Constitution qui définissent les pouvoirs exclusivement dévolus aux provin­ces,
certaines taxes actes ja­dis de la compétence du Pouvoir central, devront être trans­férés aux provinces.
Ce qui constitue un financement de ces dernières au-delà des 40% sus-évoqués.

Le ministre a proposé aux responsables provinciaux un mécanisme compen­satoire au profit du gouvernement central, no­tamment pour lui per­mettre de dégager des ressources addition­nelles nécessaires au financement des défi­cits des provinces moins nanties.

En d’autres ter­mes, si l’on doit par exemple rétrocéder 10.000 US$ à la pro­vince du Katanga (une province parmi les 3 nanties), elle n’en bé­néficiera que 6.000, le solde devant être ré­parti entre les 8 provinces les moins nanties.
Et ce, au nom du principe de la solidarité na­tionale pour lequel les respon­sables provinciaux se sont mis d’accord.

Corriger les déséquilibres des budgets des dépenses courantes.

2/ Le deuxième problème, a indiqué le ministre, est celui des déséquilibres des budgets des dépenses courantes dans la plu­part des provinces.
Les 3 pôles de développement écono­mique instauré par le colonisa­teur (Katanga pour les activités minières, Bas-Congo pour les activités portuaires et Kinshasa pour les activités de l’adminis­tration centrale) ont pour conséquence que 80% des recettes publiques à caractère natio­nal sont mobilisées à travers ces 3 provinces seulement.

Pour le ministre, il est impérieux de trouver des sources de finance­ment des déficits des budgets courants ou de fonctionnement des pro­vinces moins nanties.

3/ Le troisième pro­blème est lié au carac­tère pluriprovincial de certaines recettes en­caissées en provinces alors que les faits qui les génèrent sont situés au-delà de la province de perception.

Tel est le cas des droits d’entrée perçus à Matadi ou à Kasumbalesa alors que l’importateur exerce ses activités à Kinshasa ou au Kasaï.
C’est aussi le cas des recettes pétrolières "onshore" perçues à Kinshasa alors que la richesse qui les génère est réalisée au Bas-Congo.
D’où la nécessité de définir une clé de répartition qui puisse impliquer aussi bien le lieu d’encaissement de la re­cette que le lieu de l’activité qui l’a générée.

4/ Il y a lieu également de redéfinir le redéploiement de la fonction publique dans l’opti­que de la décentralisation vou­lue par les constituants.

5/ & 6/ ? Ainsi donc, la mise en œuvre de la rétrocession est liée à des problèmes juridiques et administratifs.
Juridiques car la loi sur la décentralisation et la loi financière n’ont pas en­core été adoptées par le Par­lement.

2 commissions instituées.

Les responsables pro­vinciaux ont créé 2 commissions :
* La première est chargée de faire l’état des lieux du budget 2007 en relevant toutes les difficultés d’ordre juridique et autre dans la mise en œuvre de son exécution.
* La deuxième est chargée d’éta­blir la configuration du budget 2008.

Etant donné que les As­semblées provinciales sont en vacances jusqu’au 15 septem­bre, le ministre du Budget a dit qu’elles pourront adopter leur budget et les présenter au 30 décembre.

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1/2 victoire de Katumbi: pas de "retenue des40%" avant la loi sur la décentralisation !Mais 20% rendus & "retenue à la source" progressiv. dès sept.

Source : Radio Okapi
Date de survenance : 20 août 2007
Date de première publication sur Internet : 20 août 2007

Texte intégral :
RDC : retenue des 40%, pas avant la loi sur la décentralisation.

Les provinces ne pourront procéder à la retenue des 40 % des recettes publiques qu’elles génèrent qu’après le vote de la loi sur la décentralisation ainsi que la loi financière.
C’est ce qui ressort de la réunion ce lundi entre les gouverneurs de province et le ministre du Budget, rapporte radiookapi.net.
Entre temps, les provinces négocient une rétrocession progressive à partir de septembre prochain
.


Sur base des chiffres produits par le ministre du Budget, les 40% des recettes ne peuvent pas suffire aux provinces pour financer dans l’immédiat les secteurs tels que la santé, l’éducation et la fonction publique pour l’année 2007 a indiqué le président de l’assemblée provinciale de Kinshasa.

Par conséquent, les provinces vont percevoir directement 20% de leurs recettes, en entente avec le ministre du Budget.
Roger Nsingi a enfin précisé que les provinces vont progressivement appliquer la rétrocession à partir du mois de septembre.

Une autre rencontre est prévue ce lundi soir pour déterminer les modalités pratiques de cette nouvelle forme de rétrocession.

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Prosper Kabila Wa Nkulu : début de la gratuité de l’enseignement primaire au Katanga mais UNIQUEMENT pour les nouveaux élèves ! Et les autres?!...

Source :APAnews
Date de survenance : 20 (?) août 2007
Date de première publication sur Internet : 20 août 2007

Texte intégral :
Début de la gratuité de l’enseignement en 1ère année primaire au Katanga.

Lubumbashi (RD Congo) :
La mesure instaurant la gratuité de l’enseignement à l’école primaire prise par le gouvernement central de la RDC dans le cadre du programme intitulé "5 chantiers du Chef de l’Etat" entre en application dans la province du Katanga à partir de la prochaine rentrée scolaire prévue le 3 septembre, a appris APA.

M. Prosper Kabila Wa Nkulu, ministre provincial de la Jeunesse et de l’Education, qui a fait cette annonce à la presse, a précisé que la gratuité de l’enseignement commence dans un premier temps par la première année des écoles du secteur public pour ensuite être graduellement appliquée jusqu’à la classe de sixième sanctionnant la fin des études primaires en RDC.

Le ministre provincial a cependant mis en garde les chefs d’établissement scolaires concernés par cette mesure contre toute perception des frais à l’inscription ou pendant la durée des études.

Le gouvernement provincial du Katanga, a-t-il ajouté, a pris les dispositions nécessaires pour assurer le bon fonctionnement des écoles du secteur public qui recevront gratuitement les élèves de la première année primaire.

Le ministre provincial de la Jeunesse et de l’Education a saisi cette opportunité pour inviter les parents à envoyer leurs enfants - garçons et filles - à l’école.

La nouvelle Constitution de la RDC votée en décembre 2005 par voie référendaire et promulguée par le chef de l’Etat en février 2006 après son adoption par les 2 chambres du parlement, décrète la gratuité de l’éducation et la rend obligatoire.

Au sud du Katanga, bon nombre d’enfants en âge scolaire n’étudient pas et préfèrent l’exploitation artisanale dans les carrières et mines tandis que dans la partie nord de la province, les enfants sont attirés par la pêche, l’agriculture et la chasse en lieu et place des études.

Cette situation est, dans l’ensemble, cautionnée et même encouragée par certains parents qui tirent profit du travail de leurs enfants.
Les filles sont, quant à elles, livrées aux travaux ménagers et au mariage précoce dans les milieux ruraux de la province.
* * * * * * * * * * * * * * * * *
Note du collecteur :
c'est bien de commencer, il faut bien commencer un jour, quelque part.

Mais...les élèves ACTUELS, qu'ils entrent en 6ème, 5ème, 4ème, 3ème, voire 2ème année primaire ce 3 septembre 2007 (puis septembre 2008, puis septembre 2009, puis septembre 2009, septembre 2010 pour ceux qui entrent en 5ème, 4ème, 3ème, 2ème), eux, ils ne COMPTENT PAS ???????????????????

Ni en 2007, ni en 2008, ni en 2008, ni en 2009, ni en 2010(ceux qui entrent en 2ème, ils auront encore 5 ans "à tirer"...et leurs parents à PAYER, que je sache...)

Vu l'absence de site provincial (où reste donc celui annoncé par le ministre provincial des infrastructure ?....ministre qui ne répond pas aux SMS lui envoyés, à sa demande...) et d'adresses (postale, électronique, téléphonique) de ce ministre de la jeunesse comme de l'ensemble du gouvernement provincial (et du gouvernorat, même), de l'assemblé provinciale et des administration, il est impossible de poser la question DIRECTEMENT au ministre !
Sites palliatifs en préparation...

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jeudi 16 août 2007

Menace du Katanga de retenir à la source 40% des recettes du Trésor public dès le 1er septembre : quelques détails...

Source : APAnews
Date de survenance : 16 (?) août 2007
Date de première publication sur Internet : 16 août 2007

Texte intégral :
Le Katanga menace de retenir à la source 40% des recettes du Trésor public dès septembre.

La province du Katanga, l’une des plus riches de la RDC, menace de retenir à la source 40% des recettes qu’elle génère pour le compte du trésor public à partir du 1er Septembre prochain pour mettre ainsi fin aux tergiversations du gouvernement central de Kinshasa.

Cette volonté a été exprimée ce jeudi au cours d’un point de presse par M. Moise Katumbi Chapwe, gouverneur de la procince du Katanga, dont les propos ont été relayés par M. Gabriel Kyungu wa Kumwanza, président de l’Assemblée provinciale du Katanga, dans une autre interview accordée a la RTNC (Radio Télévision Nationale Congolaise), chaîne officielle.

Le gouverneur du Katanga, qui revenait de Kinshasa où, pour la deuxième fois consécutive, la réunion appelée à fixer les modalités pratiques de retenue des 40% des recettes du trésor public, venait d’être reportée, a exprimé son impatience de voir les provinces rentrer dans leur droit pour entamer l’exécution du programme des 5 chantiers du Chef de l’Etat.

Le gouverneur a invité les autorités gouvernementales concernées par cette question à respecter la nouvelle Constitution et leur signature avant de souligner qu’il n’a aucune intention d’entrer en opposition contre le gouvernement central de Kinshasa, mais il situe son action dans le cadre de la lutte contre la misère de la population qui l’a élu.

La réaction du gouverneur du Katanga fait suite au report pour la deuxième fois consécutive de la réunion entre les autorités provinciales et le gouvernement central de Kinshasa en vue de fixer les modalités pratiques de la retenue à la source des
40 % des recettes du trésor public réalisées en province.

Cette rencontre, que devait présider le chef de l’Etat début août, était reportée du fait du deuil national qui a frappé la RDC à la suite de la catastrophe ferroviaire de Kakenge au Kasai Occiental qui a coûté la vie a plus d’une centaine des personnes et du décès du Prof Samba Kaputo, conseiller spécial du Chef de l’Etat sur les questions de sécurité.

Fixée à nouveau pour le 13 août dernier, elle a été encore reportée au 20 septembre prochain à cause du déplacement du Chef de l’Etat au Congo Brazzaville voisin pour assister aux festivités marquant le 47 ème anniversaire de son indépendance.

Qu’elle soit tenue ou pas et quelles que soient les mesures qui seront prises a la rencontre du 20 août prochain, a martelé le gouverneur du Katanga, les 40 % des recettes du trésor public seront retenues à la source à partir du 1er septembre prochain selon les dispositions de la nouvelle Constitution.

Selon des analystes politiques, cette prise de position du gouverneur du Katanga, province d’origine du président Joseph Kabila Kabange, est de nature à engendrer un risque de un bras de fer entre autorités provinciales et centrales.

* * * * * * * * * * * * * * * * *
Note du collecteur :
il semble que, une fois de plus, APA mélange les dates !...
- La conférence de presse de Katumbi a eu lieu le 14 et non le 16 !(cf.article issu de Radio Okapi)
- réunion reportée...le 20 août ou le 20 septembre ?!...


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mercredi 15 août 2007

Mines : bras de fer gouv. central - gouv. provincial à Luishia ! Enjeu : la survie du lycée...

Source : Radio Okapi
Date de survenance : 15 août 2007
Date de première publication sur Internet : 17 août 2007

Texte intégral :
Lubumbashi : interdiction d'exploiter sur le site minier de Lwisha.

Une unité de la police des mines a interdit ce mercredi 15 août à la firme TSM (Tshisangama Siméon Mining) l’exploitation sur le site de Lwisha, à 80 kilomètres au nord de Lubumbashi, sur ordre du gouverneur du Katanga.
Le patron de cette entreprise dénonce cette interdiction.
Le ministre provincial des mines dit attendre les conclusions d’une commission d’enquête, rapporte radiookapi.net
.

« Comme nous étions en possession d’un arrêté ministériel des mines, levant la mesure de suspension des activités autour du lycée, nous avons débuté les travaux lundi.
Les autorités provinciales nous ont interpellé ce mercredi pour nous interdire les travaux, disant que la décision de Kinshasa n’avait rien à voir avec la décision de la province
», a déclaré Siméon Tshisangama, directeur général de TSM.

Pour sa part, Mumba Gama, ministre provincial des mines, affirme que le gouvernement provincial veut juste s’assurer de l’exactitude de l’arrêté du ministre national des mines :
« Nous ne contestons pas l’arrêté du ministre national des mines, mais nous voulons seulement nous rassurer que cet arrêté a été pris sur base de la présentation d’une étude environnementale correcte et exacte.
Nous devons nous assurer que TSM et COVEK, une entreprise privée chinoise, ont tenu compte de la présence d’une école dans les environs.
Si tous ces aspects ont été respectés, il n y a pas de problème.
Mais si ces aspects ne sont pas évoqués dans le titre environnemental, il y aura un problème.
»

Selon les autorités provinciales, les activités de TSM et d’autres entreprises minières menacent l’écroulement du lycée de Lubusha.

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mardi 14 août 2007

Retenue des 40 % des recettes en province : Katumbi : "le Katanga l'applique dès le 1er septembre " ! Respect de la Constitution oblige !...

Source : Radio Okapi
Date de survenance : 14 août 2007
Date de première publication sur Internet : 14 août 2007

Texte intégral :
Retenue des 40 % des recettes en province : le Katanga applique dès septembre prochain.

Déclaration ce mardi du gouverneur de province à la presse locale.
Moïse Katumbi revient de Kinshasa où les gouverneurs de province et les présidents des assemblées provinciales ont débattu la question de la rétention des 40 % des recettes générées en province, rapporte radiookapi.net

«On est allé à Kinshasa, mais la réunion a été reportée pour une date ultérieure.
J’ai laissé mes ministres travailler à Kinshasa.
Ils sont la pour prendre des contacts avec le gouvernement central
», a déclaré Moïse Katumbi à la presse.
Le gouverneur a annoncé que ce report a été décidé par le président de la République.

Concernant la retenue des 40% des recettes, il a déclaré :
« Moi, je suis allé a Kinshasa, c’était pour réclamer les 40%.
Parce que les Katangais ont beaucoup souffert.
La constitution dit qu’on doit retirer à la source les 40%.
Peut être qu'il y a une deuxième constitution en République Démocratique du Congo, là je peux accepter.
Et moi je veux retenir
[Ndlr de RO : les 40% ] le premier [Ndlr de RO : septembre], les gens doivent respecter leur signature , c’est très important
* * * * * * * * * * * * * * * *
Note du collecteur :
Moïse Katumbi Chapwe déclare donc publiquement que :

1/ il faut respecter, que tout le monde DOIT respecter la Constitution de la IIIème République !
Très bien.
Tout le monde, donc lui aussi !
Donc, entre autres aspects de cette Constitution, l'éclatement du Katanga en 4 province AVANT l'échéance de 36 mois, comptée à partir de février (ou mars ?) 2007 !...

2/ il faut respecter sa signature !
Très bien !
Valable pour tous, donc pour lui aussi !...

Il va sans dire que dorénavant, comme avant et plus qu'avant, je veillerai à rappeler ces considérations à Moïse Katumbi Chapwe....dont je ne parviens pas à obtenir les coordonnées électroniques, privées ou professionnelles ( = politiques ! Ayant utilisé ses coordonnées professionnelles liées à TP Mazembe en novembre 2006, je n'ai eu que le silence comme réponse...) !

Et pour ce qui est du site Internet de la province du Katanga, annoncé par le ministre provincial des infrastructures, je n'ai vu nulle part l'annonce de son lancement...
MKM, lushois de naissance, kolwezien ensuite...

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jeudi 9 août 2007

Bilan de 100 ans du scoutisme au Katanga...réellement soutenu par les autorités provinciales ?

Source : Radio Okapi
Date de survenance : 9 (?) août 2007
Date de première publication sur Internet : 10 août 2007

Texte intégral :
Bilan de 100 ans du scoutisme au Katanga.

Les scouts du Katanga viennent de célébrer cette semaine le centenaire du scoutisme dans leur province.
Beaucoup d'activités ont été organisées à ce sujet, notamment un rallye d'une semaine dans la banlieue de Lubumbashi.

Occasion pour les scouts de tirer le bilan du centenaire de leur mouvement et même de penser aux perspectives pour le prochain centenaire.

Les scouts ont mis également à profit cette grande rencontre pour interpeller les autorités provinciales sur leur silence face à la spoliation et le déboisement du site scout par des inconnus.

Pour Mutonkole wa Ilunga, chef de la division provinciale de la jeunesse/Katanga, le scoutisme sera toujours soutenu.

Déclaration faite au micro d'Okapi Action, face à Nathalie Muteba et Jr Lungembo.
Fichier audio (33 minutes) téléchargeable sur le site de Radio Okapi, section Okapi Action, podcasting (pas de lien direct possible)

Lien vers le texte original, intégral

mardi 7 août 2007

La société civile du Katanga se penche sur le droit à la liberté d'association...et veut contribuer à la renforcer !

Source : allAfrica, La Prospérité
Date de survenance : 7 août 2007
Date de première publication sur Internet : 22 août 2007

Texte intégral...corrigé des fautes de frappe et erreurs grossières :
Congo-Kinshasa: Sous le Patronage de la Fondation Konrad Adenauer - La société civile du Katanga s'est penchée sur le droit à la liberté d'association.

En partenariat avec la fondation Konrad Adenauer, le conseil général des ONG de développement (Crongd/Katanga) a convié les activistes des ONG à une journée de réflexion sur «la société civile et le droit à la liberté d'association ».

Ces assises tenues à la maison SAFINA ce mardi 7 août 2007 ont été animées par M. Banza Kifinda, président du conseil d'administration de Crongd/Katanga et M. Munene, représentant de la fondation Konrad Adenauer.

L'apport de cette asbl d'utilité publique allemande est un signe d'encouragement à la société civile du Katanga d'autant plus que cette dernière constitue une force indispensable et joue le rôle de contre poids au pouvoir public en faisant le travail que l'Etat exécute mal ou ne fait pas du tout.

Puisque la RDC est une démocratie naissante, avec la tenue de dernières élections dites libres, ces assises de SAFINA sont une contribution pour la cimenter davantage.

L'importance de ce séminaire est d'avoir mis en exergue les gros problèmes relatifs à la protection de la liberté d'association.

A travers 4 communications de haute facture, les orateurs ont fait le tour d'horizon sur les réalités vécues par les asbl locales.

1/Dans la 1ère intervention, M. Albert Kisimba, coordinateur de la CEI/ Katanga, a insisté sur la nécessité d'un cadre légal de l'exercice de la liberté d'association qu'il faut adapter au nouveau contexte.

La liberté d'association articulée par l'article 37 de la constitution, représente l'une de pierres angulaires du système universel de la promotion de la démocratie.
Cependant, la loi organique, régissant l'exercice démocratique auquel se livrent les ONG, prête à confusion.

Des problèmes réels surgissent pour les asbl et les ONG qui se constituent loin de Kinshasa ou le chef de la province.
L'inexistence de la division de la justice dans les territoires rend difficile l'agrément de plusieurs dossiers pour l'obtention d'une personnalité juridique.

2/Le second orateur, Gady Lubutu, a souligné que le rôle de la société civile du Katanga serait de proposer la révision et l'amendement de cette loi organique ambiguë sur la liberté d'association.

Les ONG sont créées à partir d'un besoin rencontré par la population.
La liberté d'expression et d'association est une réalité plus visible dans les villes que dans les milieux ruraux.
Cette lacune est une interpellation pour la société civile du Katanga qui veut s'affirmer comme une organisation citoyenne apolitique.

3/Pour ce faire, l'exposé de Joe Sanduku, secrétaire exécutif de la société civile du Katanga, a passé en revue les différents obstacles à l'exercice de la liberté d'association.

A travers une satire accablante, l'orateur a noté que l'obtention d'une autorisation provisoire dure longtemps et décourage parfois les initiatives pour la création des ONG.

La lenteur administrative et bien d'autres formalités bureaucratiques perverses, les taxes fantaisistes, l'ignorance de la législation à tous les niveaux sont un facteur nuisible à la promotion des ONG et rendent difficile l'exercice de la liberté d'association.

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Note du collecteur :
pas de trace de la 4ème intervention, qui étaient peut-être au nombre de 3 !
Aucune indication sur le lieu de cette rencontre : Lubumbashi ou Kinshasa ?

Lien vers le texte original, intégral

La guerre des mines au Katanga (surtout à Kolwezi, pour Kamoto)...

Source : Digitalcongo.net, Le Potentiel
Date de survenance : 07 août 2007...et avant, et après...
Date de première publication sur Internet : 07 août 2007

Texte intégral :
La guerre des mines au Katanga.

Quand à Kinshasa, l’on discute à travers une commission spéciale de revisitation des contrats miniers, les multinationales minières ont leur regard ailleurs et ne se préoccupent nullement de ce qui se passe en RDC.

Encore une fois, c’est dans la riche province de Katanga que se joue le dernier scénario rapporté par « Trends tendances », un magazine belge, sous le titre « Guerre sans merci dans les mines congolaises ».

(Note du collecteur :
Article disponible sur "La Gazette de Kolwezi" :
La Gazette de Kolwezi
www.kolwezi.info: Londres, Toronto, Kinshasa : luttes acharnées pour le contrôle de Katanga Mining Ltd et de TOUT Kamoto ...tant pis pour les principaux concernés !...
)

L’enjeu, c’est évidemment le contrôle pour l’exploitation de la mine souterraine de Kamoto qui s’est écroulée début 1990.

2 groupes miniers, Camec et Nikanor, se livrent une lutte acharnée pour le contrôle de Katanga Mining limited (KML), groupe minier coté en bourse de Toronto au Canada, dont le Belge Georges Forrest est l’un des actionnaires.
La bataille est rude, si rude qu’il a fini par briser le cercle de la discrétion.

Car, Nikanor, dans lequel se retrouve Dan Gerter - déjà en RDC à tra­vers Emaxon – a mobilisé tout son état-major pour avoir accès à l’exploitation de la mine sou­terraine de Kamoto malgré les titres dont dispose la DRC copper and cobalt project (DCP) - sa représentation en RDC qui a reçu de l’Etat congolais l’autori­sation d’exploitation des mines de KOV, toujours au Katanga, com­prenant la mine à ciel ouvert de Kamoto-Oliveira-Virgule.
Nikanor voit sans doute loin, et bien loin.
Ce qui ne va pas dans le sens de sécuriser les parties déjà présentes à KML.

La mine souterraine de Kamoto, actuellement entre les mains de KML, fut, avant son éboulement en 1991, la plus im­portante mine congolaise de cui­vre et de cobalt de la Générale des carrières et des mines (Gecamines).

Des sources concordantes renseignent qu’une lutte de pouvoir fait rage derrières les opé­rations boursières menées par Camec et Nikanor.
Même si la lutte se passe bien en dehors des frontières congolaises, - elle est bien suivie par Kinshasa où des intérêts politiques parfois diver­gents s’opposent dans la sphère la plus élevée du pouvoir.

Camec, c’est bien la mul­tinationale minière dans laquelle opère le Zimbabwéen blanc Billy Rautenbach qui, malgré l’expul­sion de la RDC dont il a fait ob­jet, demeure sur le sol congolais à travers l’entreprise minière Boss Mining - la première à avoir réalisé tout récemment sur le sol congolais une électrolyse de cuivre à 99,99% après la Gecamines à sa belle époque.

Et, en citant KML, l’on se réfère directement à Georges Forrest, ce géant belgo-congolais de l’industrie minière au Katanga.

Face à Nikanor, les 2 rivaux d’hier, à savoir Billy Rautenbach et Forrest, comme le rapporte le journal sud-africain "The Sunday Independent", ont décidé de faire bloc pour contrer l’hégémonie de Nikanor.

Le même journal sud-africain souli­gne que c’est le 18 août courant que l’on devrait savoir qui de Camec et de Nikanor aura de l’emprise sur la mine souterraine de Kamoto par la voie de KML.

Mais, déjà, indique la source, Nikanor a d’ores et déjà acquis 17% de KML.

Toujours selon le même journal, Georges Forrest, grand actionnaire de KML, ma­nifesterait de penchant à céder ses actions à Camec.

Pas de logique économique !

Mais, à côté de la guerre boursière se déroule une autre de grande envergure.
Celle-ci est bien politique dans la mesure où elle est loin de ne prendre en compte que les intérêts capita­listes, régulés par la bourse des valeurs mobilières où sont cotées différentes firmes en présence.
C’est dans l’arène même du pou­voir que cette bataille se déroule.
Elle oppose bien évidement des camps aux intérêts bien divergents.

Là où la logique économi­que devait prévaloir, c’est plus le rapprochement à tel ou autre jugé influent dans la sphère du pou­voir qui prime.

Chacun de son côté a mobilisé son artillerie, ne ménageant aucun moyen de combat.
Tous les coups sont permis pourvu que l’objectif soit at­teint.

Mais, la question. : "Se sou­cie-t-on dans tous ces scénarios de l’intérêt de la RDC ?" Quand les géants se seront réconciliés, que restera-t-il alors de l’Etat congo­lais ?

Ce sont toutes ces ques­tions que l’opinion se pose au regard de la tournure - malheu­reuse certes - qu’a prise cette affaire.

Il devient bien évident que la bataille que se livre les 2 groupes miniers n’est nul­lement dans l’intérêt de la RDC.

Elle est comme les autres qui l’ont précédée au bénéfice des seules multinationales qui ont trouvé en RDC un terrain de prédilection pour s’exercer.

Quant à Kinshasa, l’on discute à travers une commission spéciale de revisitation des con­trats miniers, les multinationales minières ont leur regard ailleurs et ne se préoccupent nullement de ce qui se passe en RDC.

Le gouvernement peut beau enta­mer la procédure de revisitation des contrats, les opérateurs mi­niers ne s’en émeuvent outre mesure.

C’est au niveau des bourses occidentales que se dé­roule la vraie bataille, celle par laquelle la RDC sera, si on n’y prend garde, dépouillée du con­trôle de ses ressources minières.

Le même journal sud-africain renseigne que tout récemment KML a pris ses distances de Camec, sans doute poussé par le fait que Rautenbach n’est pas en bonne intelligence avec le gouvernement de Kinshasa.

Que lui reste-t-il donc à faire ?
Sinon chercher des alliés sûrs et effi­caces pour renforcer sa ligne d’attaque face aux assauts répé­tés de Nikanor.

Il y a de la poussière en l’air au Katanga.

Et, le dénoue­ment de la crise n’est pas pour demain même si le journal s’est hasardé à annoncer la date du 18 août 2007.

Ce qui est sûr, c’est que le dernier mot revient au gou­vernement congolais qui doit fi­nalement réussir à imposer son point de vue.

N’est-ce pas aussi une façon pour lui de réaliser le vœu exprimé par le ministre des Mines lors de l’installation officielle de la commission des con­trats et conventions signées par les entreprises publiques et d’éco­nomie mixte dans le secteur mi­nier, c’est-à-dire arriver à « faire respecter » l’Etat congolais pour que le peuple congolais trouve son compte dans ses richesses ?
Lien vers le texte original, intégral

samedi 4 août 2007

Lancement d'un projet d'appui à l'intégration des déplacés au Katanga, sur l'axe Manono-Mitwaba.

Source : MONUC.org, AFP
Date de survenance : 04 août 2007...et après !
Date de première publication sur Internet : 06 août 2007

Texte intégral :
RDC: lancement d'un projet d'appui à l'intégration des déplacés au Katanga.

LUBUMBASHI (RDC), 5 août 2007 (AFP) - Le président du comité exécutif du Haut commissariat pour les réfugiés (HCR), Love Mtesa, a lancé ce samedi 4 août dans le sud-est de la République démocratique du Congo (RDC) où il a entamé sa visite dans le pays, un projet d'appui à l'intégration des déplacés, a constaté l'AFP.

Ce projet, financé par les gouvernements américain et allemand, consiste à construire dans le territoire de Mitwaba, à environ 300 km au nord de Lubumbashi (capitale du Katanga), des abris pour 500.000 ménages et à réhabiliter 300 km de routes de dessertes agricoles sur l'axe Manono-Mitwaba, distant de 150 km.

Il est prévu également le forage de puits et la création d'un centre de santé mentale pour les personnes victimes de traumatismes dus à la guerre qui a secoué cette région.

Le projet permettra d'accorder des prêts à des communautés de base pour développer les activités génératrices des recettes.

"Le HCR va continuer à soulager tant soit peu les déplacés de guerre en RDC suivant ses moyens, avec la collaboration du gouvernement congolais", a indiqué M. Mtesa.

M. Mtesa est accompagné dans sa tournée en RDC par la directrice du bureau Afrique du HCR, Marjon Kamara.

Ce projet est exécuté conjointement par la coopération technique allemande (GTZ), le HCR, la FAO et l'ONG locale Centre de santé mentale des victimes des tortures (CVT).

Le territoire de Mitwaba, avec ses 188.000 habitants, était le dernier bastion des groupes armés locaux Mai-Mai au Katanga où régnait en maître le seigneur de guerre Gédéon, aujourd'hui en résidence surveillée à Lubumbashi et accusé de crimes contre l'humanité.

En dépit de la paix retrouvée à Mitwaba, la population civile qui regagne progressivement ce territoire est l'objet de tracasseries de tout genre de la part de l'armée et de la police congolaises, selon les rapports des organisations locales de défense des droits de l'Homme.

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Note du collecteur :
"des abris pour 500.000 ménages" ..."dans une région de 188.000 habitants" !...

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L'shi : signature d'un pacte social pour la reconstruction de la province, dirigeants interpellés par l'archevêque & le rapporteur de l'Ass. prov. !

Source : Radio Okapi
Date de survenance : 04 août 2007
Date de première publication sur Internet : 05 août 2007

Texte intégral :
Lubumbashi : signature d'un pacte social pour la reconstruction de la province.

Délégués de l’exécutif provincial, élus du peuple, représentants de la société civile et des confessions religieuses oeuvrant au Katanga, se sont engagés à œuvrer ensemble pour la reconstruction du Katanga.
L’engagement est contenu dans un pacte social de partenariat signé ce samedi dans la capitale cuprifère, rapporte radiookapi.net

L’événement a eu lieu au monastère de Kiwishi, situé dans la périphérie de Lubumbashi.

Au nom des confessions religieuses, l’archevêque de Lubumbashi, Mgr Songa Songa, a demandé aux partis politiques et à la société civile de sortir de la torpeur :
« Il est paradoxal, sinon étrange, que la société civile et les partis politiques, qui depuis de longues années, ont lutté pour l’avènement de la démocratie dans notre pays, s’éclipsent, et brillent par l’inertie et l’atomisation », a constaté le prélat.

Antoine Musenga Muzumbi, rapporteur de l’Assemblée provinciale, a pour sa part invité tous les dirigeants au travail, afin d’être en mesure de répondre aux question de la population à la fin du mandat :
« Le souverain primaire ne nous posera-t-il pas des questions du genre :
« Qu’avez-vous fait des infrastructures routières ? »,
« Avez-vous donné de l’emploi à la population ? »,
« Combien de logements avez-vous construits et aménagés ?
» »,
a-t-il lancé à la classe dirigeante.

De son côté, le vice-gouverneur Yav Tshibal a quant à lui mis l’accent sur la transparence et la bonne gouvernance, conditions essentielles, selon lui, pour la réussite de tout programme de développement.

Enfin, la société civile a appelé gouvernants et élus à faire en sorte que les richesses de la province profitent au pays.

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