mardi 21 août 2007

Katumbi frappé d'embargo par le ministre de l'information sur RTNC et DigitalCongo (qui ne dément pas !) ?...RDC, D=Démocrature ?...

Source : Digitalcongo.net (!), Le Potentiel
Date de survenance : 21 août 2007
Date de première publication sur Internet : 21 août 2007

Texte intégral :
Le gouverneur élu du Katanga Moïse Katumbi frappé d’embargo sur les chaînes de Radiotélévision RTNC et Digitalcongo.


Le très médiatisé gouverneur du Katanga Moïse Katumbi qui a dernièrement menacé d’appliquer d’office la retenue des 40 % des recettes de sa province dès le mois prochain de septembre vient d’être frappé d’embargo sur les chaînes de télévision RTNC et Digitalcongo.
La mesure serait prise par le ministre de la Presse et Information.


Des sources dignes de foi rapportent que le gouverneur élu de la province du Katanga, le célèbre Moïse Katumbi Tchapwe du TP Mazembe se­rait frappé d’embargo sur la chaîne nationale (RTNC) et l’autre chaîne sœur Digital Congo.
Ces sources indiquent que l’ordre serait venu du ministère de l’Information, Presse et Communication nationale. Les raisons de cette interdiction ne seraient pas encore élucidées.

A première vue, la nouvelle paraît invraisemblable.
Mais nos sources soutiennent dur comme fer que les images liées aux activités du gouverneur élu Katanga, Moïse Katumbi Chapwe, ne pourraient plus passer sur la chaîne publique, la Radio télévision nationale congolaise (RTNC).
L’interdiction concernerait aussi la chaîne sœur Digital Congo.
Pour quelle raison ?
Rien n’a été élucidé jusqu’à pré­sent.

Mais au cas où cet embargo s’avèrerait exact, cela susciterait plusieurs interrogations.
Quel crime aurait commis le gouverneur du Katanga pour mériter un tel traitement de la part de ceux-là même qui sont censés être de sa famille politique ?
Son tort se­rait-il la revendication des 40% de recettes fiscales dus aux provinces ?
Ou celui, dans le cas le plus absurde, d’une dissension politique interne ?

Et même alors, serait-il démocratique d’utiliser un instrument public pour manifester son antipathie à l’endroit d’un cadre de la territoriale en fonction et à qui officiellement aucun reproche n’a été formulé par sa hiérar­chie ?

Pour certains observateurs, l’embargo qui pourrait frapper le chef de l’exécutif provincial du Katanga sur la RTNC, voire sur Digital Congo, ne se justifierait pas.

Tant ses œuvres sociales dans la province du cuivre lui ont assuré une popularité indéniable.
Sa pré­sence à la tête du TP Mazembe, le club champion de football en RDC, en a rajouté à sa popularité sans cesse grandissante.
Son nom reste gravé en lettres d’or dans les annales de la CEI (Commission élec­torale indépendante) :
il a été la ré­vélation des élections législatives et provinciales que le pays vient de vivre il y a une année.
L’homme a décroché un double maillot jaune pour avoir réalisé le meilleur score national pour les 2 scrutins.

Moïse Katumbi Chapwe a été élu quasiment à l’unanimité gou­verneur du Katanga par ses collè­gues députés provinciaux.
Un autre record dont on parle très peu.
Mem­bre effectif du PPRD, il a pris une part active dans la campagne élec­torale pour la présidentielle 2006 en faveur du candidat du peuple Joseph Kabila.
On n’a pas besoin de dessin pour soutenir cette affirma­tion.

Depuis qu’il a été investi dans ses nouvelles fonctions de chef de l’exécutif provincial du Katanga, l’homme a tenu parole.
Le Katangais est en train de savourer progressivement avec délectation les effets du changement intervenu dans son espace vital. C
ela pour dire que Moïse Katumbi avait, dans son discours d’investiture, promis qu’il aiderait le chef de l’Etat à concrétiser ses 5 chantiers dans la province du Katanga.

Le Katanga passe désormais pour un modèle pour d’autres provinces de la RDC sur plusieurs plans :
maximisation des recettes fiscales, amélioration de l’environ­nement, salubrité publique, appui à la Snel et à la Regideso pour la des­serte en eau et électricité, construc­tion des routes, interdiction de l’exportation des minerais bruts, ins­tallation progressive des concentrateurs et autres raffine­ries du cuivre et du cobalt, voilà des faits qui parlent d’eux-mêmes et dont les images sont relayées par la RTNC et d’autres chaînes du pays dont Digital Congo.

Pour­quoi cela devrait-il être mal vu ?
En principe, non.
Mais, pour ceux qui n’aiment pas que la RDC se mette au diapason d’autres nations développées du monde, oui.

Ceux-ci tiennent à voir la RDC se nive­ler toujours vers le bas au gré de leurs intérêts égoïstes, mais au grand dam de la masse populaire paupérisée depuis des décennies et dont l’espoir semble revenir avec la tenue des dernières élec­tions.

Dès lors, Moïse Katumbi dérangerait-il certaines conscien­ces ?
That is the question.
Or, ses réalisations méritent coups de cha­peau et fleurs et non grincements de dents.

D’ores et déjà des mi­lieux qui lui sont proches craignent qu’à cette allure l’on soit tenté, en bout de course, d’attenter à son intégrité physique.
Son mandat ris­querait d’en souffrir.

Elu du peu­ple, il devrait, en revanche, béné­ficier de l’appui des institutions de la République.

Démocratie et Etat de droit obligent.
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Note du collecteur :
RDC, avec D comme démocratie ou dictature ?...


Les pays avec un ministre de l'information ne sont JAMAIS de véritable démocratie !
Même en Belgique, il a fallu la fin des années 1950 pour s'en rendre vraiment compte et pour en tirer les conclusions !


Quoi qu'il en soit, et malgré mes diverses divergences avec et multiples mécontentements envers Moïse Katumbi, cette "Chronique", comme mes "Gazette(s)" et mes autres sites, lui seront toujours accessibles !
A lui et à tous.
Dans le respect des principes directeurs de ces sites.
Et de mon indépendance.
Et de ma liberté de commentaires.
Et de celle des lecteurs, via leurs commentaires.


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