mardi 31 juillet 2007

Plus d’un millier de nouveaux diplômés (surtout en "sciences sociales", très peu en médecine, ingéniorat...) au Katanga, pour peu/pas de débouchés...

Source : APA news
Date de survenance : 31 juillet 2007
Date de première publication sur Internet : 01 août 2007

Texte intégral :
Plus d’un millier de nouveaux diplômés au Katanga, pour peu ou pas de débouchés

APA - Lubumbashi (RDC)

L’Université de Lubumbashi (UNILU) a mis sur le marché congolais de l’emploi, un millier de nouveaux diplômés de niveau licence dans diverses filières, au terme de l’année académique 2006-2007, ont indiqué les autorités de l’enseignement supérieur, à l’occasion d’une cérémonie officielle présidée ce mardi par le ministre d’Etat, en charge du secteur, M sylvain Ngabu.

Exactement 1.015 étudiants ont décroché la licence, ce qui est un record pour l’Université de la province du Katanga, qui se distingue surtout, au fil des années, par son respect du calendrier académique.

Ainsi, pour 2.243 cours programmés durant l’année académique 2006/2007, 2.190 ont été dispensés, donnant lieu à 41 % de réussites aux différents examens de fin de cycle.

Le cocktail organisé dans les locaux de la faculté de médecine a regroupé des centaines de personnes, généralement membres des familles des lauréats, a constaté APA.

La faculté de droit est celle où il y a eu le plus grand nombre de diplômés au titre de l’année écoulée, avec 300 diplômés, suivie dans l’ordre des sciences sociales politiques et administratives (180), médecine (90), sciences agronomiques et polytechnique (moins de 30 lauréats).

Créée en 1957, l’Université de Lubumbashi a ouvert 10 facultés et gère 5 écoles spécialisées.

En RDC, comme dans beaucoup d’autres pays africains, les diplômés de l’enseignement supérieur peinent à trouver un emploi.

Ici, ce sont plutôt les activités informelles qui s’offrent comme principaux débouchés : cambistes de rue, courtiers dans l’immobilier, chauffeurs taxi etc.
Certains, parmi les plus chanceux, trouvent à s’occuper dans les organismes non gouvernementaux, plus ou moins structurés.

Là réside une des raisons de leur émigration vers l’Europe, le Canada, les Etats-Unis ou l’Afrique du Sud, où ils vont grossir les rangs des « sans papiers ».

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