mardi 28 août 2007

Kabila-Gouverneurs de provinces : accord sur les 40% de retenue à la source au 1er janvier 2008...et Katumbi rentre dans les rangs!

Source :Digitalcongo.net, ACP
Date de survenance : 28 août 2007
Date de première publication sur Internet : 29 août 2007

Texte intégral ...moins les fautes de frappes et de connaissances :
Kabila-Gouverneurs de provinces : accord sur les 40% de retenue à la source.

Au terme de cet entretien qualifié de fructueux et d’édifiant par les Gouverneurs de provinces, un accord est intervenu autour de l’application des 40% de retenue à la source des recettes à caractère national.

Le Président de la République, Joseph Kabila Kabange, a eu ce mardi, au Palais de la Nation, une séance de travail avec les gouverneurs de province, autour des questions relatives notamment à la rétrocession aux provinces des 40 % et aux allocations spéciales pour les Gouverneurs de province.

Quelques membres du gouvernement, à savoir le ministre d’Etat près du Chef de l’Etat, le ministre d’Etat en charge de l’Intérieur, les ministres près le Premier ministre, des Affaires foncières, de l’EPSP, des Mines, de la Fonction publique et de l’Enseignement supérieur et universitaire, les membres des Assemblées provinciales et quelques membres du cabinet du Chef de l’Etat ont été associés à cette rencontre.

Le Président Joseph Kabila a rappelé à l’assemblée que la République démocratique du Congo restera unie et indivisible et qu’il ne faudra donc pas que la décentralisation soit synonyme de l’anarchie et de la division ;
d’où, a-t-il insisté, l’harmonie doit demeurer entre le gouvernement central et les institutions provinciales.

Le gouverneur de la province Orientale, Médard Autsai Asenga, porte-parole du groupe, a déclaré à la presse, qu’ils ont, à cette occasion, présenté au Président de la République tous les problèmes ayant trait aux budgets des provinces, en ce qui concerne notamment la rétrocession des 40%, et des allocations spéciales pour les gouverneurs de province, ajoutant qu’avant leur rencontre avec le Chef de l’Etat, ils ont débattu d’une « manière harmonieuse » cette question avec le Gouvernement de la République représenté par le ministre du Budget, et les conclusions de leurs concertations et le compromis politique qu’ils ont tous signé.

Le gouverneur de la province Orientale a déclaré, par ailleurs, que le Président de la République les a exhortés à garder permanentes les concertations avec le gouvernement central en vue de la résolution, tant soit peu, de nombreux problèmes des populations congolaises, ajoutant que le Chef de l’Etat les a rassurés de son implication personnelle auprès du gouvernement afin que le compromis politique qu’ils ont signé puisse être rapidement d’application.

Pour le gouverneur Autsai, la rétrocession des 40% relève des dispositions constitutionnelles que personne ne peut remettre en cause.
Mais, a-t-il précisé, faute de la loi sur la décentralisation, il est impossible pour le moment de l’appliquer :
« La rétrocession ne sera donc effective qu’à partir du 1er janvier 2008».
A la place, on a trouvé des allocations spéciales pour chaque province.

Pour sa part, le gouverneur de la province du Katanga, Moïse Katumbi, répondant à une question de la presse, a démenti catégoriquement les rumeurs selon lesquelles il serait entré en rébellion contre le gouvernement central sur la question de la rétrocession des 40% :
"C’est très faux", a-t-il insisté.
"C’est le Président Joseph Kabila qui nous a investis".
Il a précisé que le Chef de l’Etat, en sa qualité de fils du Katanga, bénéficie non seulement du soutien total du gouverneur, mais aussi de toute la population de cette province.

Le gouverneur Ngoy Kasansi du Kasai-Oriental a, quant à lui, indiqué qu’il est particulièrement satisfait de la solution trouvée à l’issue de la rencontre avec le Chef de l’Etat, étant donné que sa province privilégie d’abord la consolidation de l’unité nationale de notre pays :
« Nous acceptons ces dispositions qui sont constitutionnelles, lesquelles ont été promulguées par le Chef de l’Etat», a-t-il conclu.

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