mardi 7 août 2007

La société civile du Katanga se penche sur le droit à la liberté d'association...et veut contribuer à la renforcer !

Source : allAfrica, La Prospérité
Date de survenance : 7 août 2007
Date de première publication sur Internet : 22 août 2007

Texte intégral...corrigé des fautes de frappe et erreurs grossières :
Congo-Kinshasa: Sous le Patronage de la Fondation Konrad Adenauer - La société civile du Katanga s'est penchée sur le droit à la liberté d'association.

En partenariat avec la fondation Konrad Adenauer, le conseil général des ONG de développement (Crongd/Katanga) a convié les activistes des ONG à une journée de réflexion sur «la société civile et le droit à la liberté d'association ».

Ces assises tenues à la maison SAFINA ce mardi 7 août 2007 ont été animées par M. Banza Kifinda, président du conseil d'administration de Crongd/Katanga et M. Munene, représentant de la fondation Konrad Adenauer.

L'apport de cette asbl d'utilité publique allemande est un signe d'encouragement à la société civile du Katanga d'autant plus que cette dernière constitue une force indispensable et joue le rôle de contre poids au pouvoir public en faisant le travail que l'Etat exécute mal ou ne fait pas du tout.

Puisque la RDC est une démocratie naissante, avec la tenue de dernières élections dites libres, ces assises de SAFINA sont une contribution pour la cimenter davantage.

L'importance de ce séminaire est d'avoir mis en exergue les gros problèmes relatifs à la protection de la liberté d'association.

A travers 4 communications de haute facture, les orateurs ont fait le tour d'horizon sur les réalités vécues par les asbl locales.

1/Dans la 1ère intervention, M. Albert Kisimba, coordinateur de la CEI/ Katanga, a insisté sur la nécessité d'un cadre légal de l'exercice de la liberté d'association qu'il faut adapter au nouveau contexte.

La liberté d'association articulée par l'article 37 de la constitution, représente l'une de pierres angulaires du système universel de la promotion de la démocratie.
Cependant, la loi organique, régissant l'exercice démocratique auquel se livrent les ONG, prête à confusion.

Des problèmes réels surgissent pour les asbl et les ONG qui se constituent loin de Kinshasa ou le chef de la province.
L'inexistence de la division de la justice dans les territoires rend difficile l'agrément de plusieurs dossiers pour l'obtention d'une personnalité juridique.

2/Le second orateur, Gady Lubutu, a souligné que le rôle de la société civile du Katanga serait de proposer la révision et l'amendement de cette loi organique ambiguë sur la liberté d'association.

Les ONG sont créées à partir d'un besoin rencontré par la population.
La liberté d'expression et d'association est une réalité plus visible dans les villes que dans les milieux ruraux.
Cette lacune est une interpellation pour la société civile du Katanga qui veut s'affirmer comme une organisation citoyenne apolitique.

3/Pour ce faire, l'exposé de Joe Sanduku, secrétaire exécutif de la société civile du Katanga, a passé en revue les différents obstacles à l'exercice de la liberté d'association.

A travers une satire accablante, l'orateur a noté que l'obtention d'une autorisation provisoire dure longtemps et décourage parfois les initiatives pour la création des ONG.

La lenteur administrative et bien d'autres formalités bureaucratiques perverses, les taxes fantaisistes, l'ignorance de la législation à tous les niveaux sont un facteur nuisible à la promotion des ONG et rendent difficile l'exercice de la liberté d'association.

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Note du collecteur :
pas de trace de la 4ème intervention, qui étaient peut-être au nombre de 3 !
Aucune indication sur le lieu de cette rencontre : Lubumbashi ou Kinshasa ?

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