jeudi 9 août 2007

Bilan de 100 ans du scoutisme au Katanga...réellement soutenu par les autorités provinciales ?

Source : Radio Okapi
Date de survenance : 9 (?) août 2007
Date de première publication sur Internet : 10 août 2007

Texte intégral :
Bilan de 100 ans du scoutisme au Katanga.

Les scouts du Katanga viennent de célébrer cette semaine le centenaire du scoutisme dans leur province.
Beaucoup d'activités ont été organisées à ce sujet, notamment un rallye d'une semaine dans la banlieue de Lubumbashi.

Occasion pour les scouts de tirer le bilan du centenaire de leur mouvement et même de penser aux perspectives pour le prochain centenaire.

Les scouts ont mis également à profit cette grande rencontre pour interpeller les autorités provinciales sur leur silence face à la spoliation et le déboisement du site scout par des inconnus.

Pour Mutonkole wa Ilunga, chef de la division provinciale de la jeunesse/Katanga, le scoutisme sera toujours soutenu.

Déclaration faite au micro d'Okapi Action, face à Nathalie Muteba et Jr Lungembo.
Fichier audio (33 minutes) téléchargeable sur le site de Radio Okapi, section Okapi Action, podcasting (pas de lien direct possible)

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mardi 7 août 2007

La société civile du Katanga se penche sur le droit à la liberté d'association...et veut contribuer à la renforcer !

Source : allAfrica, La Prospérité
Date de survenance : 7 août 2007
Date de première publication sur Internet : 22 août 2007

Texte intégral...corrigé des fautes de frappe et erreurs grossières :
Congo-Kinshasa: Sous le Patronage de la Fondation Konrad Adenauer - La société civile du Katanga s'est penchée sur le droit à la liberté d'association.

En partenariat avec la fondation Konrad Adenauer, le conseil général des ONG de développement (Crongd/Katanga) a convié les activistes des ONG à une journée de réflexion sur «la société civile et le droit à la liberté d'association ».

Ces assises tenues à la maison SAFINA ce mardi 7 août 2007 ont été animées par M. Banza Kifinda, président du conseil d'administration de Crongd/Katanga et M. Munene, représentant de la fondation Konrad Adenauer.

L'apport de cette asbl d'utilité publique allemande est un signe d'encouragement à la société civile du Katanga d'autant plus que cette dernière constitue une force indispensable et joue le rôle de contre poids au pouvoir public en faisant le travail que l'Etat exécute mal ou ne fait pas du tout.

Puisque la RDC est une démocratie naissante, avec la tenue de dernières élections dites libres, ces assises de SAFINA sont une contribution pour la cimenter davantage.

L'importance de ce séminaire est d'avoir mis en exergue les gros problèmes relatifs à la protection de la liberté d'association.

A travers 4 communications de haute facture, les orateurs ont fait le tour d'horizon sur les réalités vécues par les asbl locales.

1/Dans la 1ère intervention, M. Albert Kisimba, coordinateur de la CEI/ Katanga, a insisté sur la nécessité d'un cadre légal de l'exercice de la liberté d'association qu'il faut adapter au nouveau contexte.

La liberté d'association articulée par l'article 37 de la constitution, représente l'une de pierres angulaires du système universel de la promotion de la démocratie.
Cependant, la loi organique, régissant l'exercice démocratique auquel se livrent les ONG, prête à confusion.

Des problèmes réels surgissent pour les asbl et les ONG qui se constituent loin de Kinshasa ou le chef de la province.
L'inexistence de la division de la justice dans les territoires rend difficile l'agrément de plusieurs dossiers pour l'obtention d'une personnalité juridique.

2/Le second orateur, Gady Lubutu, a souligné que le rôle de la société civile du Katanga serait de proposer la révision et l'amendement de cette loi organique ambiguë sur la liberté d'association.

Les ONG sont créées à partir d'un besoin rencontré par la population.
La liberté d'expression et d'association est une réalité plus visible dans les villes que dans les milieux ruraux.
Cette lacune est une interpellation pour la société civile du Katanga qui veut s'affirmer comme une organisation citoyenne apolitique.

3/Pour ce faire, l'exposé de Joe Sanduku, secrétaire exécutif de la société civile du Katanga, a passé en revue les différents obstacles à l'exercice de la liberté d'association.

A travers une satire accablante, l'orateur a noté que l'obtention d'une autorisation provisoire dure longtemps et décourage parfois les initiatives pour la création des ONG.

La lenteur administrative et bien d'autres formalités bureaucratiques perverses, les taxes fantaisistes, l'ignorance de la législation à tous les niveaux sont un facteur nuisible à la promotion des ONG et rendent difficile l'exercice de la liberté d'association.

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Note du collecteur :
pas de trace de la 4ème intervention, qui étaient peut-être au nombre de 3 !
Aucune indication sur le lieu de cette rencontre : Lubumbashi ou Kinshasa ?

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La guerre des mines au Katanga (surtout à Kolwezi, pour Kamoto)...

Source : Digitalcongo.net, Le Potentiel
Date de survenance : 07 août 2007...et avant, et après...
Date de première publication sur Internet : 07 août 2007

Texte intégral :
La guerre des mines au Katanga.

Quand à Kinshasa, l’on discute à travers une commission spéciale de revisitation des contrats miniers, les multinationales minières ont leur regard ailleurs et ne se préoccupent nullement de ce qui se passe en RDC.

Encore une fois, c’est dans la riche province de Katanga que se joue le dernier scénario rapporté par « Trends tendances », un magazine belge, sous le titre « Guerre sans merci dans les mines congolaises ».

(Note du collecteur :
Article disponible sur "La Gazette de Kolwezi" :
La Gazette de Kolwezi
www.kolwezi.info: Londres, Toronto, Kinshasa : luttes acharnées pour le contrôle de Katanga Mining Ltd et de TOUT Kamoto ...tant pis pour les principaux concernés !...
)

L’enjeu, c’est évidemment le contrôle pour l’exploitation de la mine souterraine de Kamoto qui s’est écroulée début 1990.

2 groupes miniers, Camec et Nikanor, se livrent une lutte acharnée pour le contrôle de Katanga Mining limited (KML), groupe minier coté en bourse de Toronto au Canada, dont le Belge Georges Forrest est l’un des actionnaires.
La bataille est rude, si rude qu’il a fini par briser le cercle de la discrétion.

Car, Nikanor, dans lequel se retrouve Dan Gerter - déjà en RDC à tra­vers Emaxon – a mobilisé tout son état-major pour avoir accès à l’exploitation de la mine sou­terraine de Kamoto malgré les titres dont dispose la DRC copper and cobalt project (DCP) - sa représentation en RDC qui a reçu de l’Etat congolais l’autori­sation d’exploitation des mines de KOV, toujours au Katanga, com­prenant la mine à ciel ouvert de Kamoto-Oliveira-Virgule.
Nikanor voit sans doute loin, et bien loin.
Ce qui ne va pas dans le sens de sécuriser les parties déjà présentes à KML.

La mine souterraine de Kamoto, actuellement entre les mains de KML, fut, avant son éboulement en 1991, la plus im­portante mine congolaise de cui­vre et de cobalt de la Générale des carrières et des mines (Gecamines).

Des sources concordantes renseignent qu’une lutte de pouvoir fait rage derrières les opé­rations boursières menées par Camec et Nikanor.
Même si la lutte se passe bien en dehors des frontières congolaises, - elle est bien suivie par Kinshasa où des intérêts politiques parfois diver­gents s’opposent dans la sphère la plus élevée du pouvoir.

Camec, c’est bien la mul­tinationale minière dans laquelle opère le Zimbabwéen blanc Billy Rautenbach qui, malgré l’expul­sion de la RDC dont il a fait ob­jet, demeure sur le sol congolais à travers l’entreprise minière Boss Mining - la première à avoir réalisé tout récemment sur le sol congolais une électrolyse de cuivre à 99,99% après la Gecamines à sa belle époque.

Et, en citant KML, l’on se réfère directement à Georges Forrest, ce géant belgo-congolais de l’industrie minière au Katanga.

Face à Nikanor, les 2 rivaux d’hier, à savoir Billy Rautenbach et Forrest, comme le rapporte le journal sud-africain "The Sunday Independent", ont décidé de faire bloc pour contrer l’hégémonie de Nikanor.

Le même journal sud-africain souli­gne que c’est le 18 août courant que l’on devrait savoir qui de Camec et de Nikanor aura de l’emprise sur la mine souterraine de Kamoto par la voie de KML.

Mais, déjà, indique la source, Nikanor a d’ores et déjà acquis 17% de KML.

Toujours selon le même journal, Georges Forrest, grand actionnaire de KML, ma­nifesterait de penchant à céder ses actions à Camec.

Pas de logique économique !

Mais, à côté de la guerre boursière se déroule une autre de grande envergure.
Celle-ci est bien politique dans la mesure où elle est loin de ne prendre en compte que les intérêts capita­listes, régulés par la bourse des valeurs mobilières où sont cotées différentes firmes en présence.
C’est dans l’arène même du pou­voir que cette bataille se déroule.
Elle oppose bien évidement des camps aux intérêts bien divergents.

Là où la logique économi­que devait prévaloir, c’est plus le rapprochement à tel ou autre jugé influent dans la sphère du pou­voir qui prime.

Chacun de son côté a mobilisé son artillerie, ne ménageant aucun moyen de combat.
Tous les coups sont permis pourvu que l’objectif soit at­teint.

Mais, la question. : "Se sou­cie-t-on dans tous ces scénarios de l’intérêt de la RDC ?" Quand les géants se seront réconciliés, que restera-t-il alors de l’Etat congo­lais ?

Ce sont toutes ces ques­tions que l’opinion se pose au regard de la tournure - malheu­reuse certes - qu’a prise cette affaire.

Il devient bien évident que la bataille que se livre les 2 groupes miniers n’est nul­lement dans l’intérêt de la RDC.

Elle est comme les autres qui l’ont précédée au bénéfice des seules multinationales qui ont trouvé en RDC un terrain de prédilection pour s’exercer.

Quant à Kinshasa, l’on discute à travers une commission spéciale de revisitation des con­trats miniers, les multinationales minières ont leur regard ailleurs et ne se préoccupent nullement de ce qui se passe en RDC.

Le gouvernement peut beau enta­mer la procédure de revisitation des contrats, les opérateurs mi­niers ne s’en émeuvent outre mesure.

C’est au niveau des bourses occidentales que se dé­roule la vraie bataille, celle par laquelle la RDC sera, si on n’y prend garde, dépouillée du con­trôle de ses ressources minières.

Le même journal sud-africain renseigne que tout récemment KML a pris ses distances de Camec, sans doute poussé par le fait que Rautenbach n’est pas en bonne intelligence avec le gouvernement de Kinshasa.

Que lui reste-t-il donc à faire ?
Sinon chercher des alliés sûrs et effi­caces pour renforcer sa ligne d’attaque face aux assauts répé­tés de Nikanor.

Il y a de la poussière en l’air au Katanga.

Et, le dénoue­ment de la crise n’est pas pour demain même si le journal s’est hasardé à annoncer la date du 18 août 2007.

Ce qui est sûr, c’est que le dernier mot revient au gou­vernement congolais qui doit fi­nalement réussir à imposer son point de vue.

N’est-ce pas aussi une façon pour lui de réaliser le vœu exprimé par le ministre des Mines lors de l’installation officielle de la commission des con­trats et conventions signées par les entreprises publiques et d’éco­nomie mixte dans le secteur mi­nier, c’est-à-dire arriver à « faire respecter » l’Etat congolais pour que le peuple congolais trouve son compte dans ses richesses ?
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samedi 4 août 2007

Lancement d'un projet d'appui à l'intégration des déplacés au Katanga, sur l'axe Manono-Mitwaba.

Source : MONUC.org, AFP
Date de survenance : 04 août 2007...et après !
Date de première publication sur Internet : 06 août 2007

Texte intégral :
RDC: lancement d'un projet d'appui à l'intégration des déplacés au Katanga.

LUBUMBASHI (RDC), 5 août 2007 (AFP) - Le président du comité exécutif du Haut commissariat pour les réfugiés (HCR), Love Mtesa, a lancé ce samedi 4 août dans le sud-est de la République démocratique du Congo (RDC) où il a entamé sa visite dans le pays, un projet d'appui à l'intégration des déplacés, a constaté l'AFP.

Ce projet, financé par les gouvernements américain et allemand, consiste à construire dans le territoire de Mitwaba, à environ 300 km au nord de Lubumbashi (capitale du Katanga), des abris pour 500.000 ménages et à réhabiliter 300 km de routes de dessertes agricoles sur l'axe Manono-Mitwaba, distant de 150 km.

Il est prévu également le forage de puits et la création d'un centre de santé mentale pour les personnes victimes de traumatismes dus à la guerre qui a secoué cette région.

Le projet permettra d'accorder des prêts à des communautés de base pour développer les activités génératrices des recettes.

"Le HCR va continuer à soulager tant soit peu les déplacés de guerre en RDC suivant ses moyens, avec la collaboration du gouvernement congolais", a indiqué M. Mtesa.

M. Mtesa est accompagné dans sa tournée en RDC par la directrice du bureau Afrique du HCR, Marjon Kamara.

Ce projet est exécuté conjointement par la coopération technique allemande (GTZ), le HCR, la FAO et l'ONG locale Centre de santé mentale des victimes des tortures (CVT).

Le territoire de Mitwaba, avec ses 188.000 habitants, était le dernier bastion des groupes armés locaux Mai-Mai au Katanga où régnait en maître le seigneur de guerre Gédéon, aujourd'hui en résidence surveillée à Lubumbashi et accusé de crimes contre l'humanité.

En dépit de la paix retrouvée à Mitwaba, la population civile qui regagne progressivement ce territoire est l'objet de tracasseries de tout genre de la part de l'armée et de la police congolaises, selon les rapports des organisations locales de défense des droits de l'Homme.

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Note du collecteur :
"des abris pour 500.000 ménages" ..."dans une région de 188.000 habitants" !...

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L'shi : signature d'un pacte social pour la reconstruction de la province, dirigeants interpellés par l'archevêque & le rapporteur de l'Ass. prov. !

Source : Radio Okapi
Date de survenance : 04 août 2007
Date de première publication sur Internet : 05 août 2007

Texte intégral :
Lubumbashi : signature d'un pacte social pour la reconstruction de la province.

Délégués de l’exécutif provincial, élus du peuple, représentants de la société civile et des confessions religieuses oeuvrant au Katanga, se sont engagés à œuvrer ensemble pour la reconstruction du Katanga.
L’engagement est contenu dans un pacte social de partenariat signé ce samedi dans la capitale cuprifère, rapporte radiookapi.net

L’événement a eu lieu au monastère de Kiwishi, situé dans la périphérie de Lubumbashi.

Au nom des confessions religieuses, l’archevêque de Lubumbashi, Mgr Songa Songa, a demandé aux partis politiques et à la société civile de sortir de la torpeur :
« Il est paradoxal, sinon étrange, que la société civile et les partis politiques, qui depuis de longues années, ont lutté pour l’avènement de la démocratie dans notre pays, s’éclipsent, et brillent par l’inertie et l’atomisation », a constaté le prélat.

Antoine Musenga Muzumbi, rapporteur de l’Assemblée provinciale, a pour sa part invité tous les dirigeants au travail, afin d’être en mesure de répondre aux question de la population à la fin du mandat :
« Le souverain primaire ne nous posera-t-il pas des questions du genre :
« Qu’avez-vous fait des infrastructures routières ? »,
« Avez-vous donné de l’emploi à la population ? »,
« Combien de logements avez-vous construits et aménagés ?
» »,
a-t-il lancé à la classe dirigeante.

De son côté, le vice-gouverneur Yav Tshibal a quant à lui mis l’accent sur la transparence et la bonne gouvernance, conditions essentielles, selon lui, pour la réussite de tout programme de développement.

Enfin, la société civile a appelé gouvernants et élus à faire en sorte que les richesses de la province profitent au pays.

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mardi 31 juillet 2007

Réhabilitation du Chemin de Fer de Benguela (CFB) Lobito-Kolwezi : encore retardée...jusque fin 2009 ! Au moins...

Source :digitalcongo.net, La Prospérité
Date de survenance : 31 juillet 2007...et avant, et après...
Date de première publication sur Internet :02 août 2007

Texte intégral (limité à la ligne CFB) :
Le Chef de l’Etat a visité à Benguela le chantier en réhabilitation du terminal de la voie ferrée reliant la RDC et l’Angola.

(...)
Le président congolais a visité le chantier de réhabilitation du Chemin de fer de Benguela (CFB), détruit pendant la guerre civile angolaise (1975-2002), mais qui devrait bientôt permettre d’acheminer les exportations de minerais de RDC via l’Angola.
« M. Joseph Kabila s’est particulièrement intéressé aux délais de reconstruction du chemin de fer », a déclaré à la radio nationale le directeur du CFB, Daniel Kipaxe.

Il a précisé que la réhabilitation de cette voie ferrée de plus de 1.000 km entre le port angolais de Lobito (province de Benguela) et la localité congolaise de Kolwezi, avait été retardée, notamment par la présence de mines dont le territoire angolais reste truffé.

« Il était prévu que la réhabilitation s’achève en 2008.
Mais, compte tenu de contraintes diverses liées notamment au déminage, les travaux de réparation devraient prendre fin d’ici 2 ans et demi
», a déclaré M. Kipaxe.
(...)
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Note du collecteur :
Il y a un an environ, on annonçait la réouverture de cette ligne Lobito - Kolwezi (et donc Lubumbashi et le restant du Katanga) pour...septembre 2007 !
(article archivé à l'époque, que je placerai sur la "Chronique" dès que possible = d'ici 15 jours environ)

Apparemment, depuis lors, l'échéance avait été repoussée à 2008 (sans que cela ne soit annoncé !)...et maintenant à décembre 2009 !...
Suivi de la concrétisation assuré !

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Plus d’un millier de nouveaux diplômés (surtout en "sciences sociales", très peu en médecine, ingéniorat...) au Katanga, pour peu/pas de débouchés...

Source : APA news
Date de survenance : 31 juillet 2007
Date de première publication sur Internet : 01 août 2007

Texte intégral :
Plus d’un millier de nouveaux diplômés au Katanga, pour peu ou pas de débouchés

APA - Lubumbashi (RDC)

L’Université de Lubumbashi (UNILU) a mis sur le marché congolais de l’emploi, un millier de nouveaux diplômés de niveau licence dans diverses filières, au terme de l’année académique 2006-2007, ont indiqué les autorités de l’enseignement supérieur, à l’occasion d’une cérémonie officielle présidée ce mardi par le ministre d’Etat, en charge du secteur, M sylvain Ngabu.

Exactement 1.015 étudiants ont décroché la licence, ce qui est un record pour l’Université de la province du Katanga, qui se distingue surtout, au fil des années, par son respect du calendrier académique.

Ainsi, pour 2.243 cours programmés durant l’année académique 2006/2007, 2.190 ont été dispensés, donnant lieu à 41 % de réussites aux différents examens de fin de cycle.

Le cocktail organisé dans les locaux de la faculté de médecine a regroupé des centaines de personnes, généralement membres des familles des lauréats, a constaté APA.

La faculté de droit est celle où il y a eu le plus grand nombre de diplômés au titre de l’année écoulée, avec 300 diplômés, suivie dans l’ordre des sciences sociales politiques et administratives (180), médecine (90), sciences agronomiques et polytechnique (moins de 30 lauréats).

Créée en 1957, l’Université de Lubumbashi a ouvert 10 facultés et gère 5 écoles spécialisées.

En RDC, comme dans beaucoup d’autres pays africains, les diplômés de l’enseignement supérieur peinent à trouver un emploi.

Ici, ce sont plutôt les activités informelles qui s’offrent comme principaux débouchés : cambistes de rue, courtiers dans l’immobilier, chauffeurs taxi etc.
Certains, parmi les plus chanceux, trouvent à s’occuper dans les organismes non gouvernementaux, plus ou moins structurés.

Là réside une des raisons de leur émigration vers l’Europe, le Canada, les Etats-Unis ou l’Afrique du Sud, où ils vont grossir les rangs des « sans papiers ».

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Annonce du lancement du site du gouvernement provincial d'ici "2 semaines" ! Enfin !...

Source : le Ministre des Infrastructures, Urbanisme et Transport, Monsieur Fridolin KASWESHI MUKOSA
Date de survenance : 31 juillet 2007
Date de première publication sur Internet : 31 juillet 2007, ici

Exclusif "La Chronique du Katanga" :
Un lecteur lushois de "La Gazette de Lubumbashi", sensible à ma recherche des coordonnées d'un responsable politique ou administratif qui pourrait prendre en compte les propositions d'un autre lecteur de cette "gazette", new-yorkais et disposant de contacts de haut niveau dans le domaine du développement durable et des bio-carburants (voir sur la "gazette"), m'a fait parvenir hier soir le numéro de GSM du ministre Kasweshi, pas du tout concerné mais "porte d'accès" aux autres ministres, dont celui en charge de l'environnement !

Ce matin, le ministre Kaswhesi, sur le point d'entrer en réunion, m'a écouté 1 bonne minute, le temps de me demander d'envoyer mes coordonnées électroniques par SMS (déjà fait) et de m'annoncer que "notre site sera ouvert d'ici 2 semaines" !

Enfin !
Espérons que le délai sera tenu et que les coordonnées électroniques des ministres (ou de leur assistant) et des divers départements et administrations seront disponibles !...

Ce site sera mentionné ici dès que j'en aurai connaissance.

lundi 30 juillet 2007

SAPMP (projet de marché d’électricité d’Afrique australe) démarrage en novembre, par la réfection de la ligne Inga-Katanga...avec 4 ans de retard ?!

Source : mediacongo.net, L'Observateur
Date de survenance : 30 (?) juillet 207
Date de première publication sur Internet : 31 juillet 2007

Texte intégral :
Le projet de marché d’électricité d’Afrique australe démarre en novembre.

L’objectif essentiel de la partie B de la phase 1 du SAPMP concerne l’accroissement de 300 à 500 mégawatts de la capacité de transit du corridor d’exportation d’électricité de la RDC vers les pays du SAAP (Afrique du Sud, Angola, Botswana, Lesotho, Malawi, Mozambique, Namibie, Swaziland, Zambie, Tanzanie et Zimbabwe).

Bien qu’approuvé par la Banque mondiale en novembre 2003 en faveur de la RDC, le projet n’a jamais démarré.
Et pour cause ?

Sam O’Brien Kumi, chef du projet à la Banque mondiale à Washington, actuellement en séjour à Kinshasa, l’a expliqué à un groupe de journalistes au cours d’un entretien à la mission résidente de la Banque.

A en croire cet expert, l’objectif du projet est de promouvoir un marché énergétique efficace au sein de la SADC, afin de créer les conditions favorables à l’intensification des investissements, accroître la concurrence et favoriser l’intégration économique régionale.

La RDC devait, à partir du site d’Inga jusqu’à la frontière de Kasumbalesa, au Katanga, exporter l’électricité vers les pays du SAPP, grâce à une interconnexion. Malheureusement, le projet a connu un retard dans sa mise en exécution.
Et pourtant, initialement, il devait être clôturé le 31 décembre 2007.
Tout reste encore à faire.

Un retard de 4 ans.

Selon Sam O’Brien Kumi, le projet a connu véritablement un retard de 4 ans.
Et cela est considérable.
Ce retard est consécutif au contexte politique de la RDC qui n’a pas permis le démarrage du projet.
Actuellement, celui-ci est dans une phase d’implémentation.
C’est vers novembre que le projet va véritablement démarrer et devra prendre fin en 2011, selon les prévisions.

Actuellement, c’est l’étape de conclusion des contrats.
Concrètement, il va s’agir dans ce projet de réhabiliter et moderniser la ligne haute tension d’électricité entre la centrale hydroélectrique d’Inga et Kolwezi, puis Kasumbalesa.
De sa prestation, il ressort que la ligne de transport de courant Inga–Katanga est restée pendant très longtemps sans réhabilitation.

Ainsi, les performances techniques du système de transport se sont dégradées au fil de temps pendant près de 30 ans.
Conséquence :
les contrats d’exportation d’électricité conclus avec les autres pays de la SADC n’ont pas été respectés.
D’où la nécessité de restaurer et moderniser tout le système de transport vers l’Afrique australe, via le Katanga.

Actuellement, la capacité de transport sur la ligne haute tension Inga–Kolwezi a baissé entre 300 et 250 mégawatts.
Au terme du projet, l’objectif est de retrouver la capacité initiale de 500 mégawatts d’électricité transportée.

Pour mémoire, le SAPMP comprend 10 composantes.

La composante 1 concerne le renforcement et la réhabilitation de la ligne de transport du courant direct entre Inga et Kolwezi.
Et cela, grâce à des services consultatifs techniques et l’acquisition d’équipement.

Quant à la composante 2, elle porte sur les travaux de réhabilitation du réseau de courant alternatif entre Kolwezi et Karavia, le poste d’interface de courant alternatif d’Inga et la ligne de transport d’électricité entre Karavia et la frontière du territoire de la RDC.

La composante 3 a trait à la construction des lignes de transport d’électricité de Fungurume et Karavia, et de Karavia et la frontière de la RDC.

Dans la composante 4, il est question d’étude de préparation des spécifications techniques et de fonctionnement nécessaires à l’exécution du projet.

La Banque mondiale a 2 projets dans l’électricité.

La composante 5 concerne la réalisation d’infrastructures communautaires (santé, hydraulique, assainissement) au bénéfice des populations le long du parcours de la ligne de transport d’électricité entre Fungurume et Karavia, et entre Karavia et la frontière de la Zambie,…

La composante 8 porte sur le renforcement des capacités des agents de la Snel, en matière d’exportation d’électricité.
A travers le SAPMP, il sera mis en place un bon système de gestion d’électricité, grâce à la fibre optique pour les télécommunications à haut débit.
Pour bien transporter le courant d’Inga au Katanga, il faut avoir des données et des informations.
D’où l’importance des capacités en télécommunications.

Quant aux capacités en surplus, elles seront disponibilisées pour le secteur privé. Cela va permettre à la RDC de baisser ses coûts de télécommunications.
La mise en place de ce volet télécommunications va permettre à la RDC de se connecter au câble sous-marin SAT 3 qui passe le long de la côte atlantique.
A partir de la centrale d’Inga, cette connexion avec la Côte d’Ivoire de l’Océan Atlantique pourrait bénéficier à tout le pays, a renchéri Sam O’Brien.

Toutefois, celui-ci a tenu à souligner que le SAPMP ne concerne que la fiabilisation et la modernisation de la ligne de transport Inga–Katanga.
Pour la fiabilisation et la mise à niveau des installations d’Inga (turbines et autres), la Banque mondiale a approuvé en mai 2007, un don de 300 millions USD en faveur de la Snel.

Il est question dans ce nouveau projet d’accroître la disponibilité et la fiabilité d’énergie électrique à faible coût en RDC et dans les pays d’Afrique australe et centrale.

Et cela, grâce à la remise à niveau des centrales d’Inga 1 et 2, à la construction d’une deuxième ligne de transport d’Inga à Kinshasa, la remise à niveau et à l’extension du réseau d’alimentation en électricité à Kinshasa.

Comme on le constate, il s’agit de 2 projets tout à fait distincts.
Mais, les 2 sont complémentaires, a conclu Sam O’Brien Kumi.

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Note du collecteur :

les composantes 6, 7, 9 et 10 se sont volatisées, semble-t-il !...


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mardi 24 juillet 2007

Des foyers des Maï-Maï (pas tous armés) subsistent encore au Nord du Katanga mais la situation sécuritaire reste "relativement calme"...

Source : Radio Okapi
Date de survenance : 24 juillet 2007...et avant, et après...
Date de première publication sur Internet : 24 juillet 2007

Texte intégral :
Des foyers des Maï-Maï subsistent encore au Katanga.

Selon le colonel Moumouni Zankoro, commandant de la brigade de la Monuc qui a livré l’information, la situation sécuritaire de la province reste cependant relativement calme, rapporte radiookapi.net

A Kongolo, l’effectif de ces Maï-Maï est estimé à un millier.
Combattants et leurs dépendants confondus.

Dans d’autres contrées du Katanga, ils sont entre 150 et 200, sauf à Mitwaba où un certain général « Maho » serait à la tête de 500 personnes.

L’officier de la brigade de la Monuc minimise cependant l’existence de ces foyers des Maï-Maï.

D’après le colonel Moumouni Zankoro, il ne s’agit pas réellement toujours des combattants pourvus d’un armement.
"De toute manière, toutes ces personnes doivent être démobilisées volontairement, ou par la force, s’il le faut" a-t-il indiqué.

Lien vers le texte original, intégral